- Le réveillon de Noël, c’est dans un mois, mais certains commencent déjà à faire leurs courses.
- Il faut dire que de nombreux mets de fête sont beaucoup moins chers en ce moment.
- Le JT de TF1 livre quelques bons plans.
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Le 13H
Dans les rayons des supermarchés, il est impossible de les rater : les chocolats de Noël nous font de l’œil. Un peu tôt, pensez-vous ? Eh bien non, c’est le moment d’en profiter. Prenons l’Intermarché de Bailleul (Nord), où s’est rendue une équipe de TF1, il y a toutes les semaines des promos très alléchantes. « On retrouve des produits dont le deuxième est à moitié prix, des offres également de déstockage qui sont intéressantes »,
détaille Sylvie Baellen, la directrice, dans le reportage du 13H ci-dessus.
Bon plan
D’autant que les supermarchés vont devoir faire de la place dans les rayons début décembre pour les produits frais comme les dindes ou les chapons. Et comme les chocolats ont une date de péremption plus longue, on peut les acheter maintenant pour les consommer plus tard. Pour le plus grand plaisir des familles. « Ce n’est pas toujours donné les chocolats, c’est un peu excessif, mais en fin d’année, on a le droit de faire plaisir à tout le monde »
, admet ainsi une retraitée. Acheter tôt en saison est donc un bon plan.
Ce qu’on a acheté ce matin, ça a déjà pris 50 centimes par rapport à ce qu’on a acheté hier.
Ce qu’on a acheté ce matin, ça a déjà pris 50 centimes par rapport à ce qu’on a acheté hier.
Jean-Pierre Foret, patron du « Petit poissonnier » à Lille
Après le chocolat, direction la poissonnerie, à la recherche de coquilles Saint-Jacques moins chères. Le kilo de coquilles coûte actuellement 9 euros et 29,50 euros la boîte, pour 500 grammes de noix de Saint-Jacques, sans la coquille donc. Mais là encore, il faut se dépêcher. « Ce qu’on a acheté ce matin, ça a déjà pris 50 centimes par rapport à ce qu’on a acheté hier. Et du coup, on les incite vraiment à les mettre au congélateur. On leur explique :
‘vous les décongelez dans du lait, ça ravive le goût, ça resserre les chairs' », indique Jean-Pierre Foret, patron du « Petit poissonnier » à Lille.
L’équipe de TF1 a une meilleure idée : elle se rend à Boulogne-sur-Mer, le premier port de pêche français. Aux Aubettes, les coquilles viennent d’être pêchées. « On a beaucoup de Belges, beaucoup de Hollandais, des Parisiens »
, admet un commerçant. Et les prix sont beaucoup plus bas. Comptez 20 euros la boîte de 500 grammes de noix, soit presque 10 euros de moins qu’en poissonnerie.
Dernière astuce, encore plus surprenante lorsqu’il s’agit du foie gras : de plus en plus de clients achètent le foie frais pour le cuisiner à la maison. « Les gens veulent leurs petites recettes personnelles. Ils aiment bien cuisiner leur foie parce que c’est quand même plus agréable »
, assure Stéphane Dewevre, patron du magasin « Le terroir » à Saint-Omer. Et côté prix, c’est le jour et la nuit. Le foie gras frais de 410 grammes coûte 34 euros. Le foie gras en bocal, pour la même quantité, coûte 68 euros.
C’est deux fois plus cher, mais c’est plus de travail, évidemment, comme le montre Sylvie qui réalise son foie gras maison chaque année. Il faut d’abord bien l’assaisonner. « On met deux cuillères de vin, du sel, du poivre »
, dit-elle, ajoutant, « il faut un peu se salir les mains ».
Il faut ensuite fabriquer un boudin de farine pour colmater la terrine. Trois heures de cuisson plus tard, le foie gras maison est prêt. Il est d’autant meilleur cette année qu’il n’aura pas coûté cher.








