Président du cabinet VcomV et ex-directeur de la communication des groupes Suez-Lyonnaise des eaux (devenu Engie en 2008) puis Pinault-Printemps-Redoute (renommé Kering en 2013), Vincent de La Vaissière publie une étude bisannuelle sur le CAC 40 depuis 2005.
Guerres en Ukraine et à Gaza, élection de Donald Trump… En l’espace de trois ans, le monde occidental a changé de visage. Quel impact ces bouleversements ont-ils eu sur la communication des dirigeants du CAC 40 ?
Vu les turbulences du monde contemporain, le dirigeant du CAC 40 ne peut plus se contenter de ne parler que de son entreprise (son plan stratégique, ses résultats financiers voire son plan de succession), il lui faut s’inviter dans le débat public en vue de construire une parole aussi forte que possible. Cette nouvelle dimension patronale est encore très peu partagée. C’est pourtant une mission essentielle tant il s’agit de porter une responsabilité au regard de la cité et du reste du monde.
Quelques patrons emblématiques ont évoqué de manière assez crue, en janvier, leur mécontentement à l’égard de la politique économique gouvernementale. Peut-on y voir une « trumpisation » du patronat français ?
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