L’écrivain franco-algérien Kamel Daoud est récompensé pour « Houris », publié chez Gallimard.
L’histoire d’une jeune femme enceinte, mutilée durant la guerre civile des années 1990.
Il succède au palmarès à Jean-Baptiste Andrea, lauréat l’an dernier avec « Veiller sur elle ».
Il avait la faveur des pronostics. L’écrivain franco-algérien Kamel Daoud décroche le Prix Goncourt 2024 pour Houris (Gallimard). Les trois autres finalistes étaient Sandrine Collette avec Madeleine avant l’aube (JC Lattès), Hélène Gaudy avec Archipel (L’Olivier) et Gaël Faye avec Jacaranda (Grasset), lequel se voit lui décerner le Prix Renaudot.
Dans Houris, cet écrivain et journaliste franco-algérien de 54 ans se glisse dans la peau de Aube, une jeune femme enceinte qui raconte à sa petite fille à naître le massacre de sa famille, perpétré le 31 décembre 1999 par des islamistes qui ont tenté de l’égorger, la laissant défigurée et muette.
Plus d’infos à suivre…