Un vote décisif en vue à l’Assemblée sur les recettes
L’adoption de la partie recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est cruciale, puisque son rejet vaudrait rejet de tout le texte, dans une nouvelle lecture elle-même décisive. Pour obtenir un vote favorable des députés, le gouvernement a multiplié les signes d’ouverture, jeudi, que ce soit sur les franchises médicales ou sur le niveau des dépenses de l’Assurance-maladie, avec un premier ministre, Sébastien Lecornu, très présent sur le banc du gouvernement.
Les intenses tractations de la journée ont notamment abouti à l’adoption d’un compromis sur la question-clé de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital. Cette hausse de la CSG, supprimée au Sénat après avoir été approuvée en première lecture à l’Assemblée nationale, était particulièrement attendue par la gauche, mais désapprouvée par la droite. « Ne tapez pas l’épargne populaire des Français », a affirmé le patron des députés Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez.
Pour arracher un compromis, ce dernier a déposé un amendement cherchant à la fois à « sécuriser des recettes » et à « assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées », avec un rendement attendu de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 milliards dans la version initiale. Il a finalement été adopté par 177 voix contre 84 (et 92 abstentions ont été recensées).









