Lors de son discours annuel prononcé à l’occasion du Nouvel An iranien (Norouz), le Guide suprême, Ali Khamenei, est resté fidèle à sa ligne dure. Vendredi 21 mars, il a réaffirmé son opposition à toute négociation avec les Etats-Unis, malgré la situation critique à laquelle l’Iran est confronté. « Les Américains doivent comprendre qu’ils n’obtiendront rien par la menace lorsqu’ils traitent avec l’Iran », a déclaré Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les décisions majeures du régime.
Début février, déjà, il avait décrété que négocier avec les Etats-Unis n’était « ni raisonnable, ni intelligent, ni honorable ». Vendredi, il a pourtant reconnu la menace grandissante de la guerre depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, dont la politique de « pression maximale » est alignée sur celle d’Israël. « La République islamique est menacée [par ses ennemis, notamment Israël et les Etats-Unis] ; qu’ils sachent que nous n’avons jamais été les initiateurs d’affrontements ou de conflits avec qui que ce soit. Cependant, si quelqu’un agit avec malveillance et commence un conflit, qu’il sache qu’il recevra de sévères gifles », a-t-il mis en garde devant une foule de partisans, réunis à Téhéran.
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