Assortie du slogan, « Les diamants, c’est pour tout le monde », une campagne du détaillant néerlandais Zeeman s’annonce comme un bon coup de communication : le site du hard-discounter vendra, dès jeudi 4 septembre après-midi, un pendentif assorti d’un diamant pour 29,99 euros.
Appliquant ses méthodes à celui des boutiques de bijoux, Zeeman propose un achat direct en ligne, un emballage et un marketing minimalistes et évoque la « faible marge » qu’il réalisera pour un diamant d’environ 0,1 carat « provenant directement d’une usine ». Pas de miracle, en effet : la pierre en question sera un produit synthèse issu d’un laboratoire, sans doute indien ou chinois. Mais qui se vend jusqu’à dix fois plus cher dans un magasin.
Visant, au départ, « tous ceux qui ont besoin de faire des économies », Zeeman, fondé en 1967 à Alphen-sur-le-Rhin, en Hollande-Méridionale, était surtout connu jusqu’ici pour ses lots de vêtements à bas prix et ses produits pour la maison. Avec ses 1 400 magasins en Europe (dont plus de 200 en France), ses 9 000 employés et ses 270 millions d’articles vendus en 2024 – pour un chiffre d’affaires de 969 millions d’euros – il incarne bien « l’esprit d’entreprise néerlandais » que vantait son fondateur, Jan Zeeman, mort en 2020.
Il vous reste 58.18% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.