- Jeudi, la branche armée du Jihad islamique palestinien a publié une vidéo d’un otage israélien, enlevé lors de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël.
- Une diffusion qui intervient dans un contexte de tensions accrues, tandis que le Hamas a suspendu les négociations pour la libération des otages.
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Israël et le Hamas en guerre
Jeudi 31 juillet, la branche armée du Jihad islamique palestinien a publié une vidéo d’un otage israélien, enlevé lors de l’attaque sanglante du 7-Octobre contre Israël. Dans cette vidéo de plus de six minutes, l’otage, qui s’exprime en hébreu, décline son identité et demande au gouvernement israélien d’agir pour sa libération.
L’AFP n’a pas pu déterminer l’authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement. L’agence française, comme plusieurs médias israéliens, a toutefois identifié l’otage comme étant Rom Braslavski, un citoyen israélo-allemand dont une vidéo avait été publiée le 16 avril par le groupe armé, un allié du Hamas. « Ils ont réussi à briser Rom. Même la personne la plus forte a un point de rupture (…) Ils doivent tous être ramenés chez eux maintenant »
, a témoigné dans la soirée la famille du jeune homme dans un communiqué, confirmant l’identité de l’otage.
Ramenez notre fils à la maison
Ramenez notre fils à la maison
La famille de l’otage dans un communiqué
La branche armée du Jihad islamique avait annoncé la semaine dernière avoir perdu le contact avec cet otage, et le répète en commentaire au début de la vidéo diffusée ce jeudi, suggérant que ces images ont été tournées il y a plus d’une semaine. Originaire de Jérusalem, Rom Braslavski était un agent de sécurité au festival de musique Nova, un des lieux attaqués le 7 octobre 2023 par le Hamas et d’autres combattants palestiniens, membres notamment du Jihad islamique. Dans la vidéo où il s’exprime manifestement sous la contrainte, il semble très affaibli et amaigri.
Les images, mises en scène par ce mouvement considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne, montrent le jeune homme en train de regarder une chaîne de télévision arabophone diffusant un reportage sur la faim à Gaza.
« Nous lançons un appel urgent au président Trump : Ramenez notre fils à la maison »
, ajoute la famille Braslavski dans son communiqué. Avant son enlèvement, Rom Braslavski avait secouru plusieurs participants au festival, selon des témoins qui sont parvenus à fuir l’attaque du Hamas. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 sont mortes selon l’armée israélienne. Une trêve du 19 janvier au 17 mars a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.