Le départ de l’étape 7 à Bessans dans La Grande Odyssée s’effectue en mass start.
Un moment attendu par les mushers qui peuvent se confronter directement aux autres attelages.
Ce départ en ligne offre un beau spectacle à tous les spectateurs.
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La Grande Odyssée VVF : l’aventure grandeur nature
L’étape la plus attendue, mais aussi la plus redoutée de La Grande Odyssée VVF est certainement celle qui part de Bessans. Une étape particulière à bien des égards : elle se joue sur deux jours avec un bivouac des équipages au col du Mont Cenis à 2 085 mètres d’altitude et son départ est effectué en mass start et non comme les autres étapes, un attelage à la fois en contre-la-montre.
Une montée d’adrénaline
« Le mass start, c’est un départ groupé où on va être tous alignés, les mushers les uns à côté des autres » décrit Cindy Duport. « C’est toujours un moment d’excitation, que ce soit pour nous ou pour les chiens » ajoute Yohann Henry, qui précise également que « le public est en effervescence ». De son côté, Gaël Brossette, qui vit cette année son deuxième mass start de La Grande Odyssée VVF, estime que « c’est un spectacle extraordinaire, en tant que mushers, on a l’adrénaline qui bloque au moment du départ, on se dit comment ça va se passer de partir en ligne ». Car là est tout l’enjeu de ce mass start, chaque attelage doit donner le maximum pour arriver en tête au bout de la longue ligne droite et d’attaquer la trace devant les autres.
Chacun sa stratégie pour aborder le mass start
« C’est un moment où il faut être très concentré pour ne pas se percuter entre traîneaux » explique Yohann Henry. Le musher doit faire le bon choix entre ses chiens : « C’est vraiment important de bien choisir son leader ce jour-là, justement pour qu’il garde bien la ligne droite » raconte Clément Raux. Jean Combazard, doyen de La Grande Odyssée VVF a sa stratégie pour aborder ce mass start : « Mes chiens de tête ne sont jamais à la hauteur des chiens de tête des autres, ils sont toujours en retrait, ce qui fait qu’ils n’ont qu’une envie, c’est de doubler les autres ». Et comme le raconte Gaël Brossette, « au bout nous attend un entonnoir, donc le but du jeu, c’est d’aller le plus vite possible pour sortir dans les premiers et partir sur la piste. »