
Tout fut parfaitement parfait. La montée des marches du Palais, non par l’entrée publique, polluée par des nuées de journalistes et de badauds à sandwich, mais par l’autre côté, rue de Harlay, fermé à tous, sauf aux caméras. Une silhouette – et quelle silhouette – vêtue de noir sur des escaliers d’albâtre, pivotant au dernier moment pour figer l’image d’un signe de la main diffusé en direct dans le monde entier.
Kim Kardashian entre, mardi 13 mai, dans la salle de la cour d’assises, avec sa mère, son avocat américain, son attachée de presse, ses cinq gardes du corps – on a renoncé à compter le nombre de gendarmes mobilisés pour l’occasion. On voit d’abord ses boucles d’oreilles et son collier de diamants. On commence à noter maladroitement : veste à basque ajustée, décolleté échancré, jupe longue fendue haut à l’arrière, escarpins talons aiguilles à boucle sur la cheville. Le site British Vogue est bien mieux informé : « Elle porte donc un tailleur jupe à épaules dénudées, look 11 de la collection printemps/été 1995 de John Galliano. » On saisit encore le geste vif avec lequel un assistant corrige une mèche de son chignon avant qu’elle ne s’avance à la barre. Retour à la chronique judiciaire.
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