Tout le long de son cursus à l’EM Normandie, où elle a fait ses études de commerce et de management, Louise Quandalle, 30 ans, dessine des bijoux. Même lorsque, diplôme en poche, elle signe son premier CDI comme chargée de recrutement, elle songe toujours aux bracelets et aux colliers qu’elle aimerait porter. Animée par cette passion secrète, elle s’inscrit en cours du
soir à la prestigieuse école Boulle où elle apprend l’histoire des bijoux et la manière de les concevoir.
Cette formation qu’elle suit pendant deux ans finit de la convaincre de se lancer dans un milieu qui la fait rêver depuis longtemps, mais dont elle découvre les aspects moins reluisants. « Le monde de la joaillerie ne me semblait pas aligné avec mes valeurs. L’extraction de l’or et des pierres est très polluante, et on utilise des tas de produits chimiques. Je me suis renseignée sur les solutions alternatives comme les diamants de synthèse et les différents labels vantant des matériaux plus propres, mais je trouvais le processus trop complexe. Je me suis dit que la façon la plus écoresponsable de procéder était de réutiliser de l’or et des pierres déjà produits et déjà en circulation », raconte la fondatrice de la marque de bijoux Quandalle Paris.
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