- L’an dernier, l’OMS avait déclaré l’urgence de santé publique internationale sur la propagation du virus mpox en Afrique.
- Le chef de l’organisation a annoncé ce vendredi 5 septembre que ce n’était plus d’actualité.
- Une décision fondée sur la baisse du nombre de cas et de décès dans les principaux pays touchés.
« Il y a plus d’un an, j’ai déclaré l’urgence de santé publique de portée internationale concernant la
propagation du mpox
en Afrique, sur l’avis d’un comité d’urgence »
, a rappelé Tedros Adhanom Ghebreyesus, ce vendredi 5 septembre, en conférence de presse. Or ce jeudi, le même comité a estimé que ce n’était plus le cas et « j’ai accepté cet avis »
, a indiqué le chef de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
« Cette décision est fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d’autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l’Ouganda »
, a-t-il précisé.
« Des capacités de réponse durable »
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a expliqué que les experts comprenaient désormais également mieux les voies de transmission et les facteurs de risques. Par ailleurs, « la plupart des pays touchés ont développé une capacité de réponse durable »
, a-t-il relevé. Il a également indiqué que plus de trois millions de doses de vaccins ont été livrées dans 12 pays. Un peu moins d’un million de doses ont été administrées pour l’instant.
Cependant, la levée de l’alerte « ne signifie pas que la menace a pris fin, ni que notre réponse va s’arrêter »,
a-t-il prévenu. D’ailleurs, l’agence sanitaire africaine (Africa CDC) a décidé jeudi que le mpox restait une « urgence continentale ».
Diffusion au monde en 2022
Appelé auparavant variole du singe, le mpox se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées. Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains. Le virus s’est propagé dans le monde à partir de mai 2022, affectant principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
De janvier à fin juillet, plus de 34.000 cas confirmés de mpox ont été signalés à l’OMS, parmi lesquels 138 décès, selon un rapport publié fin août.