Changement de cap au Musée des arts décoratifs (MAD), à Paris. En mars, un nouveau président, l’homme d’affaires franco-américain Lionel Sauvage, fervent collectionneur de Watteau et mécène de longue date des musées français, a pris les commandes, avant d’être rejoint en mai par Sophie-Justine Lieber à la direction générale. Cette énarque, transfuge de La Villette, connaît par cœur les rouages administratifs pour avoir, notamment, dirigé le cabinet de l’ancienne ministre de la culture Roselyne Bachelot.
En août, enfin, la conservatrice Bénédicte Gady, très appréciée en interne, est officiellement nommée directrice du musée, après avoir assuré un intérim de huit mois. Ces trois-là semblent peu encombrés par les querelles d’ego qui empoisonnent la vie des musées. « On est fait pour s’entendre, on ne se complique pas la vie », résume avec bonhomie Lionel Sauvage, qui aspire à faire bouger les lignes sans fracas.
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