Le Paris FC est sur un nuage. Vingt-quatre heures après l’accession en Ligue 1 de l’équipe masculine, la section féminine du club a remporté la Coupe de France (0-0, 5 t.a.b. à 4) contre les joueuses du Paris Saint-Germain, tenantes du titre, samedi 3 mai au stade de l’Épopée à Calais (Pas-de-Calais).
Dans ce duel 100 % francilien, aucune équipe n’est parvenue à ouvrir la marque dans le temps réglementaire, prolongeant le suspense jusqu’à la séance de tirs au but. Un exercice au cours duquel la gardienne nigériane du club, Chiamaka Nnadozie, s’est interposée à deux reprises pour repousser les tentatives de l’Américaine Korbin Albert et Jade Le Guilly, offrant ainsi la victoire à son équipe.
« C’est fantastique, historique pour le club », s’est enthousiasmée la défenseuse Théa Gréboval au micro de France 3. Elle a jugé la victoire « méritée sur la rencontre et pour le travail qu’on fait depuis des années. L’année dernière on perd aux pénos la demi-finale de play-off (contre cette même équipe), là ça nous sourit ».
Le Paris SG et le Paris FC, respectivement deuxième et troisième de la Ligue 1 Arkema, se retrouveront dès la semaine prochaine, le 11 mai, au Parc des Princes pour la demi-finale de playoffs du Championnat de France.
« C’est le seul trophée de ma carrière »
Le Paris FC, qui remporte la première Coupe de France de son histoire, met fin à l’hégémonie du Paris Saint-Germain et de l’Olympique Lyonnais dans l’épreuve. Il s’agit aussi du tout premier sacre de la section féminine du club, lancée en 2017 à la suite de l’absorption du Football Club Féminin Juvisy Essonne, dont le club avait déjà remporté la Coupe de France en 2005.
Gaétane Thiney était aux anges. Joueuse historique du club, la milieu de terrain de 39 ans a annoncé il y a quelques semaines la fin de sa carrière. « C’est extraordinaire, a lancé l’internationale aux 163 sélections (58 buts) au micro de beIN Sports. C’est le seul trophée de ma carrière, ça récompense beaucoup d’efforts, le travail d’un groupe et d’un club qui progresse face à deux énormes équipes comme Lyon et le PSG. Je me disais : ce n’est pas possible qu’on ne gagne pas. Mon cœur tient encore ».
Le titre des filles du Paris FC conclut ainsi un week-end de rêve pour le club présidé par Pierre Ferracci, venu pour l’occasion de Martigues, à l’autre bout de la France où il a fêté vendredi soir la promotion des garçons.
Avec son match nul obtenu sur la pelouse martégale (1-1), la section masculine a assuré sa promotion dans l’élite, quarante-six ans après sa dernière saison en Ligue 1. Des performances sportives qui surviennent sept mois seulement après le rachat du club par la famille Arnault, devenue actionnaire majoritaire et qui prendra seule la direction du club à l’issue de l’exercice 2026-2027.
