Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Le Mexique s’efforce d’aider les migrants détenus à « Alligator Alcatraz »

août 21, 2025

ING Belgique dans la tourmente après un nouveau rebondissement dans « l’affaire Reynders »

août 21, 2025

Box-office : qui sont les gagnants et les perdants de l’été ?

août 21, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
août 21, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Politique
Politique

Le Parti socialiste face ses faiblesses

Espace PressePar Espace Pressemai 31, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Rien n’est encore joué au Parti socialiste (PS) où deux candidats, Olivier Faure et Nicolas Mayer- Rossignol, se disputent la direction dans le cadre du 81e congrès, qui se clôturera à Nancy le 15 juin. Cependant, les signaux que renvoie le début de cette compétition sont alarmants pour la famille socialiste, qui a longtemps dominé la gauche, se maintient au niveau local mais manifeste d’évidentes faiblesses au niveau national.

Le déroulement du premier tour, mardi 27 mai, autour des trois motions restées en lice, a révélé la sévère perte d’attractivité du parti. Le corps électoral revendiqué n’est que de 39 815 personnes, inférieur à celui d’il y a deux ans, là où le PS, dans ses meilleures heures, était capable d’en encarter plus de 200 000.

La plupart des formations politiques sont, il est vrai, à la peine pour recruter, mais, même face au parti Les Républicains qui vient de tenir son congrès et n’apparaît pas en meilleure forme que lui, le PS a du mal à soutenir la comparaison : avec un nombre de votants limité à 24 701, il a fait près de quatre fois moins que son rival de droite. Dans un cas, le congrès a su engendrer un minimum de dynamique. Dans le second, il n’a rien enclenché.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Congrès du PS : Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol « à touche-touche », Boris Vallaud en faiseur de rois

Si les deux finalistes ont réussi à échapper aux accusations de tricherie qui avaient entaché leur précédent affrontement au congrès de Marseille en 2023, il a tout de même fallu une commission de récolement pour proclamer que 42,21 % des suffrages étaient allés vers Olivier Faure et 40,38 % vers son rival, le maire de Rouen.

Ni l’un ni l’autre n’a pu se prévaloir d’une dynamique : le premier secrétaire sortant a subi la dissidence de Boris Vallaud, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, qui, avec 17,4 % des suffrages, le prive de majorité au conseil national et se place en position d’arbitre pour le second tour, prévu le 5 juin, bien qu’il n’ait pas donné de consigne de vote. De son côté, Nicolas Mayer- Rossignol, qui prétendait empêcher le sortant d’effectuer un quatrième mandat en rassemblant ses opposants, n’est pas du tout assuré d’y parvenir.

L’atonie du débat interne est le troisième symptôme de la perte de vitalité de ce parti pourtant habitué aux confrontations entre courants. Qu’à deux ans de l’élection présidentielle aucune joute ne se soit nouée autour des questions économiques et sociales, de la fiscalité, du régalien, alors même que le PS proclame sa volonté de sortir de l’orbite de Jean-Luc Mélenchon, témoigne de la faiblesse sur le fond des compétiteurs.

Opération de survie

Olivier Faure prône, pour 2027, le rassemblement de toute la gauche non mélenchoniste sans pouvoir assurer qu’il en sera le porte-drapeau. Nicolas Mayer-Rossignol privilégie l’affirmation de l’identité socialiste sans être en mesure de garantir le pouvoir d’influence du PS sur le reste de la gauche. Dans cette situation de grande faiblesse, la carte du rassemblement brandie par Boris Vallaud tient davantage de l’opération de survie que d’une stratégie offensive.

Coincé depuis 2017 entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui ont aspiré une partie de son électorat, le Parti socialiste n’a pu résister qu’à la faveur de son alliance électorale avec La France insoumise. Sortir de sa dépendance, comme le proclament aujourd’hui les prétendants à la prochaine direction, suppose d’avoir structuré une offre attractive. Le parti a tardé à entreprendre le travail. C’est cette lacune qui apparaît aujourd’hui au grand jour et qui devra être rapidement comblée si les socialistes veulent éviter la marginalisation.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au PS, derrière l’affichage social-démocrate, des clivages personnels et stratégiques

Le Monde

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Réunis à Strasbourg, Les Ecologistes défendent toujours l’unité de la gauche en vue de la présidentielle 2027

Politique août 21, 2025

Enlisée dans la crise avec l’Algérie, la France se résout à une stratégie de fermeté

Politique août 21, 2025

Bloquons tout : après LFI, Les Ecologistes et les communistes s’engagent dans le soutien au mouvement du 10 septembre

Politique août 20, 2025

« La police tue partout » : le préfet du Val-d’Oise dépose plainte après les propos du député LFI Aurélien Taché

Politique août 20, 2025

Municipales à Menton : Louis Sarkozy crée une association de financement de campagne

Politique août 19, 2025

Pour Emmanuel Macron, François Bayrou « a les capacités pour tenir le gouvernement » jusqu’en 2027

Politique août 19, 2025

« Bloquons tout » : comment La France insoumise prend fait et cause pour le mouvement du 10 septembre

Politique août 19, 2025

Du costume beige d’Obama aux outrances de Trump : « Je donnerais tout pour revenir au temps où la plus grave offense était un écart de conduite vestimentaire »

Politique août 19, 2025

La France menacée de payer plus cher que l’Italie pour s’endetter

Politique août 19, 2025

Actualité à la Une

ING Belgique dans la tourmente après un nouveau rebondissement dans « l’affaire Reynders »

août 21, 2025

Box-office : qui sont les gagnants et les perdants de l’été ?

août 21, 2025

« Wolf Hall. Le miroir et la lumière », sur Arte.tv : Mark Rylance incarne avec talent Thomas Cromwell, homme puissant au crépuscule de sa vie

août 21, 2025

Choix de l'éditeur

Gaza : le Danemark refuse d’accueillir des patients palestiniens

août 21, 2025

l’armée israélienne dit avoir averti les hôpitaux et les ONG de se préparer à évacuer le nord de la bande de Gaza

août 21, 2025

Gazoduc Nordstream : soupçonné d’être le coordinateur du sabotage, un Ukrainien arrêté

août 21, 2025

Au Pakistan et en Inde, une mousson meurtrière dans l’Himalaya : « C’est comme si le jour du Jugement dernier était déjà arrivé pour nous »

août 21, 2025

A Paris, le Studio Sainte-Marthe, l’antre du metal et des musiques extrêmes

août 21, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?