Voici. Pour commencer, j’avais emprunté la ligne dans le mauvais sens. Si bien que, pensant avancer, je reculais, et dès lors il me fallut descendre, poireauter et classiquement repasser par mon point de départ. D’emblée tout cela patinait, à l’image de ma volonté. Hasard non, pas tout à fait, plutôt signe de connivence que m’adressait le métro. A raison de quarante minutes quotidiennes passées ensemble trois cent dix jours dans l’année depuis quarante et un ans (mettons que j’aie commencé l’année de mes 10 ans), à force lui et moi faisons corps. Aussi quand, parvenu à destination, j’entendis un voyageur commenter la cohue sortante d’un « Ici, c’est un point de rupture de charge », je sus le prendre personnellement.
La charge, c’était vivre avec Sophie, d’avec qui rompre s’était imposé le mois dernier.
On m’avait largué d’accord, mais l’on m’avait avant tout libéré, me suggérait, innocent messager du Ciel, cet usager.
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