Des élèves qui accusent un professeur, des professeurs qui témoignent contre une élève, une plainte déposée contre la direction, des lettres anonymes… Derrière les murs du prestigieux lycée Henri-IV, se joue une drôle de pièce, faite d’un enchevêtrement d’affaires.
Dernier rebondissement : un professeur de chaire supérieure en lettres classiques, suspendu à titre conservatoire durant quatre mois, vient de voir prolonger le délai de quatre mois supplémentaires sur décision du rectorat de Paris, le 30 juin. « Et ce, sans aucun motif annoncé ! », s’étrangle l’avocate de cet enseignant chevronné, Sandrine Plé, qui y voit une violation du code de la fonction publique.
Selon son récit, début janvier, le professeur est convoqué par Stéphanie Motta-Garcia, la proviseure de l’établissement en poste depuis la rentrée 2021. Il découvre alors qu’il fait l’objet d’une dénonciation, par le biais d’une lettre anonyme. Des élèves de la classe préparatoire à l’Ecole des chartes – qui passent un concours extrêmement sélectif pour devenir archivistes paléographes – mettent notamment en doute son impartialité dans la notation, jugée plus favorable aux garçons qu’aux filles.
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