Imaginé pour « visibiliser la littérature lesbienne » francophone, le prix Gouincourt a distingué quatre lauréates, vendredi 7 novembre pour sa première édition : Fatima Daas pour Jouer le jeu (éditions de L’Olivier), Wendy Delorme pour Le Parlement de l’eau (éditions Cambourakis), Nelly Slim pour Entre ici et avant il y a la mer (éditions Hystériques & AssociéEs) et Sabrina Calvo pour Mais cette vie-là demande toujours plus de lumière (Editions du commun).
Un « carré de lauréates pour célébrer la pluralité des voix dans la littérature lesbienne », a salué sur scène Lauriane Nicol, fondatrice du média Lesbien Raisonnable et coorganisatrice du prix avec Alex Lachkar, chercheur spécialisé dans les littératures lesbiennes contemporaines.
Les trois autres finalistes étaient Nour Bekkar avec Corps étranger sous la peau (Blast), Gorge et Lumen Gorge, avec Fatal*e ou l’impossible phantasme (Trou Noir), et Lumen avec L’Endroit de mon trouble (La Musardine).
Ouverte au grand public, la cérémonie de « proclamation » était organisée au Point éphémère, à Paris, dans le 10e arrondissement, proposant quiz littéraires et lectures de textes. La veille s’était tenu un dîner de délibération, en miroir du traditionnel déjeuner chez Drouant des jurés de l’académie Goncourt. Le jury comportait dix artistes et professionnel·les du livre : Meryem Alqamar, Al Baylac, Mélie Chen, Lauren Delphe, Virginie Despentes, Lou Edin, Elisabeth Lebovici, Anna Mouglalis, Joëlle Sambi et Olivia Sanchez.
Le budget de fonctionnement du prix (5 000 euros) avait notamment bénéficié des aides de l’association Label Gouine* et du Fonds de dotation Lesbiennes d’intérêt général, une ONG qui aide à financer des projets lesbiens.












