Quelques jours après Meta, c’est au tour de Google – et de son PDG, Sundar Pichai – d’affronter, depuis lundi 21 avril, un procès antitrust. Les trois semaines d’audience face au juge du district de Washington, Amit Mehta, détermineront quelles sanctions vont être appliquées à l’entreprise, dans une affaire où elle a déjà été reconnue coupable, en août, d’avoir maintenu illégalement sa position dominante dans la recherche en ligne, grâce à des accords rémunérés, notamment avec Apple. L’accusation réclame des remèdes incluant la vente du navigateur Chrome ou des restrictions dans l’intelligence artificielle (IA).
« C’est l’avenir de l’Internet qui est en jeu », a solennisé, lundi 21 avril, Gail Slater, responsable du département antitrust du ministère américain de la justice, qualifiant le procès d’« historique ». « Allons-nous donner des choix aux Américains et permettre à l’innovation et à la concurrence de prospérer en ligne ? Ou allons-nous maintenir le statu quo qui favorise les monopoles des grandes entreprises technologiques ? », a demandé celle qui représente l’accusation, comparant le monopole « écrasant » de Google à ceux, passés, de la Standard Oil dans le pétrole ou d’AT&T dans les télécommunications.
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