Pour son premier déplacement officiel, Michel Barnier s’est voulu « à l’écoute » des soignants, au SAMU de Paris
Alors que des milliers de personnes défilaient contre sa nomination samedi, le nouveau premier ministre, Michel Barnier, a effectué son premier déplacement en tant que chef du gouvernement au SAMU de Paris, « à l’écoute » des soignants, assurant que même « sans faire de miracle » pour la santé « on peut faire des progrès ».
Accueilli par plusieurs élus de droite, le locataire de Matignon, issu des Républicains, s’est rendu au siège du Service d’aide médicale urgente de Paris, logé à l’hôpital Necker, dans le 15e arrondissement, où il a visité la salle de régulation et participé à une table ronde avec le personnel. Michel Barnier a salué notamment « le calme » et « le professionnalisme » des agents qui prennent les appels. « Ce sont des qualités utiles aussi quand on est premier ministre », a souligné le chef du gouvernement, car « la France est aussi en état d’urgence ».
Sur la santé, une des « priorités » de son gouvernement, il a souhaité devant la presse « que des progrès rapides soient visibles dans les campagnes dans l’offre de soins (…) en même temps qu’on continuera à s’occuper de mieux faire fonctionner l’hôpital, avec les personnels ». Michel Barnier devrait davantage détailler ses orientations en la matière dans la déclaration de politique générale qu’il prononcera devant l’Assemblée, a-t-il dit, « début octobre ».
Le directeur du SAMU de Paris, Frédéric Adnet, a vu dans cette visite « un symbole fort », un message « rassurant ». Cette visite « n’est pas neutre », lui a répondu Michel Barnier, car elle signifie « l’attention personnelle » qu’il entend porter aux services publics.