Alors que la France s’apprête à commémorer le dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, le parquet national antiterroriste (PNAT) a confirmé les informations de RTL et du Parisien, selon lesquelles trois jeunes femmes ont été mises en examen et placées en détention provisoire le 10 octobre pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes ».
Selon des informations non confirmées de source judiciaires, ces trois femmes évoquaient l’idée de s’attaquer à des terrasses de cafés ou à une salle de concert, sur le modèle de l’attaque du 13-Novembre par des commandos venus de Syrie, armés et financés par l’organisation Etat islamique (EI) et commandés par le djihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud.
Toutefois, leur projet était loin d’être en cours de concrétisation et semblait plus relever de discussions entre personnes radicalisées et salafistes. Les trois femmes, dont deux vivaient en région Rhône-Alpes selon une source proche du dossier, répondent plus au standard actuel de la menace terroriste : endogène, très jeune, en contact numérique et inexpérimentée en matière de djihad. Elles sont âgées de 18, 19 et 21 ans, comme plus de la moitié des interpellés en matière de terrorisme djihadiste ces deux dernières années.
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