La gauche va-t-elle censurer le gouvernement de François Bayrou dans la foulée de sa déclaration de politique générale ? Le suspense est à son comble alors que les discussions se sont poursuivies toute la journée, lundi 13 janvier, entre le gouvernement, le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français et les Ecologistes. Dans la dernière ligne droite, les socialistes ont fait une dernière proposition à François Bayrou sur les retraites, comme l’a dévoilé Olivier Faure mardi matin sur BFM-TV. S’il n’a pas précisé son contenu, il s’est montré confiant pour la suite. « Je pense que nous pouvons conclure, mais j’attends que la ligne d’arrivée soit franchie », a-t-il avancé au micro d’Apolline de Malherbe, assurant que le PS était « en train d’obtenir un certain nombre de concessions remarquables » et qu’il cherchait un accord « qui mêle partis politiques et syndicats ». Si le gouvernement acceptait la proposition socialiste, le PS s’engagerait alors à ne pas le censurer ni sur le budget, ni sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Lundi soir, le chef de file du PS Olivier Faure, accompagné par le président du groupe au Sénat Patrick Kanner et son homologue à l’Assemblée nationale Boris Vallaud ont rencontré le premier ministre François Bayrou. A l’issue du rendez-vous, vers 20 heures, la délégation socialiste s’était montrée insatisfaite. « On leur a dit que si cela restait en l’état, on serait obligé de censurer », a relaté Olivier Faure. Les négociations ont ensuite repris jusqu’à minuit.
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