Le Paris Saint-Germain a validé sa qualification en demi-finale de Ligue des champions, mardi 15 avril, malgré une défaite à Aston Villa (3-2).
Comme la saison dernière, les Parisiens seront au rendez-vous du dernier carré, après un parcours semé d’embûches.
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Ligue des champions 2024-2025 : le PSG à la poursuite de son rêve
Ils ont souffert face à la tempête Aston Villa, mais les Parisiens reviennent ce matin du Royaume-Uni avec ce qu’ils étaient venus chercher dans leurs valises : une qualification en demi-finale de Ligue des champions. Malgré la défaite (3-2) au Villa Park, les champions de France savourent leur quatrième dernier carré de C1 en six ans, le deuxième de suite.
« Nous sommes en demi-finale pour la deuxième année consécutive », a insisté mardi soir l’entraîneur Luis Enrique au micro de PSGTV (nouvelle fenêtre). Une manière de vanter son bilan, lui qui est arrivé dans la capitale française à l’été 2023, mais surtout de rappeler que le PSG est devenu, sous ses ordres, une équipe prête à plier sans rompre, même en l’absence de star depuis le départ de Kylian Mbappé. Jusqu’à obtenir de sérieux résultats sur la scène européenne.
Une équipe capable de revenir de loin
Rien que cette saison, les Parisiens ont frôlé l’élimination à plusieurs reprises. D’abord lors de la phase régulière, où ils ont cumulé trois revers en cinq rencontres avant de se reprendre lors des trois derniers matchs. Puis en huitièmes de finale, où ils ont certes affronté l’ogre Liverpool, mais ont entamé le match retour en position d’éliminés, après leur défaite au Parc des Princes (0-1), avant de l’emporter aux tirs au but.
Face à Aston Villa, ils n’ont cette fois jamais été en position d’éliminés, à l’exception de cinq petites minutes lors de la première période du match aller (3-1), après l’ouverture du score contre le cours du jeu de Morgan Rogers. Mardi soir, même face aux vagues des « Villans », même après avoir encaissé deux buts en trois minutes au retour des vestiaires, les Parisiens ont toujours eu leur billet pour les demi-finales en mains. Sans jamais le lâcher.
Dominés ne rime plus avec éliminés
Le PSG a su « faire le dos rond », a salué Luis Enrique devant la presse, qui a toutefois noté des moments où son équipe « n’était pas au niveau des exigences » d’un quart de finale de Ligue des champions. « Dans mon souvenir, on n’a jamais été aussi dominés. Il y a eu un excès de confiance interdit à ce niveau. Mais c’est un match qui permet de grandir », a positivé le technicien parisien. « Nous devons améliorer quelques aspects du jeu. »
Car il n’est pas certain qu’un tel passage à vide soit une nouvelle fois sans conséquences en demi-finale. Ce sera face à Arsenal, qui a battu le PSG au début de l’automne lors de la phase régulière (2-0), ou au tenant du titre, le Real Madrid. Dans un cas comme dans l’autre, les Parisiens – qui recevront au match retour – ne partiront pas avec le statut d’immense favori. Celui-là même qu’ils avaient porté la saison dernière à ce stade de la compétition, face au Borussia Dortmund, avant de s’incliner par deux fois, sans inscrire le moindre but (1-0, 0-1).
Une régularité au plus haut niveau
Avec une deuxième demi-finale en deux ans, une quatrième en six ans, le PSG soigne aussi ses statistiques. Parmi les autres demi-finalistes ou demi-finalistes potentiels (les deux derniers quarts ont lieu ce mercredi soir), seul le Real Madrid est plus habitué que Paris au dernier carré sur ces dernières années. Même le FC Barcelone et ses cinq Ligues des champions au compteur n’y avait plus mis les pieds depuis 2019.
Reste qu’un autre défi, et non des moindres, se présente désormais aux Parisiens : sortir vainqueurs d’une demi-finale. Une seule a été remportée, face au RB Leipzig en 2020, dans un contexte différent (un Final 8 disputé à Lisbonne sur un match sec en raison de la pandémie de Covid-19). Les deux suivantes, face à Manchester City puis le Borussia Dortmund, donc, ont été synonymes d’éliminations. Ce PSG en pleine progression va-t-il surmonter son nouveau plafond de verre ? Réponse au début du mois de mai.