Ils voulaient mener une « mission terroriste » en Ethiopie. D’après un communiqué du service national du renseignement et de la sécurité (NISS) daté du 15 juillet repris par le média d’Etat Fana Media Corporation, 82 membres présumés de l’organisation Etat islamique (EI) ont été arrêtés dans plusieurs villes du pays.
Des opérations policières ont été menées entre autres à Jimma, dans la région d’Oromia, à Djidjiga, dans la région Somali, et dans la capitale, Addis-Abeba. Selon le communiqué du NISS, « les suspects tentaient de mettre en place des cellules logistiques et opérationnelles pour coordonner des attaques terroristes », « diffuser de la propagande extrémiste » et « fournir un soutien matériel au réseau mondial de l’EI ».
Toujours d’après l’agence de renseignement, plusieurs suspects – dont la nationalité n’a pas été dévoilée – ont « reçu une formation dans les bastions de l’EI au Puntland, en Somalie ». Cette région, située au nord-est du pays et autonome depuis 1998, est « le centre névralgique » de l’EI en Afrique de l’Est, « depuis que son chef, Abdul Qadir Mumin, a quitté les Chabab [leurs membres, également basés en Somalie, sont liés à Al-Qaida] pour faire allégeance au chef de l’EI, Abou Bakr Al-Baghdadi, en octobre 2015 », explique Wendy Williams, chercheuse au sein du Centre d’études stratégiques de l’Afrique de Washington.
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