C’est sous la pression des marchés financiers que Donald Trump s’était résolu, le 9 avril, à annoncer une trêve de trois mois dans la guerre commerciale qu’il avait déclenchée une semaine plus tôt. Trois mois plus tard, ces mêmes marchés semblent valider la politique de la Maison Blanche : s’il reculait légèrement lundi 7 juillet, l’indice S&P 500 de Wall Street avait inscrit un record quatre jours plus tôt, à la veille de la fête nationale américaine.
Wall Street a ainsi salué l’adoption par le Congrès américain du One Big Beautiful Bill (OBBB), le projet de loi budgétaire de l’administration Trump qui pérennise les baisses d’impôt appliquées depuis 2017, et qui arrivaient à expiration, exonère les pourboires et doit réduire à terme les dépenses d’assurance santé.
De quoi, en principe, soutenir la consommation, donc les bénéfices des entreprises américaines. Un raisonnement censé faire oublier l’impact sur le déficit budgétaire des Etats-Unis, supérieur à 6 % du produit intérieur brut et appelé à se creuser dès 2026. Et suffisant dans l’immédiat pour doper les cours des actions.
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