- Vendredi soir, un septuagénaire a été évacué par hélicoptère depuis le toit de l’Arc de Triomphe.
- Les accès intérieurs du monument, trop exigus, ont nécessité l’intervention du GRIMP, une unité spécialisée des pompiers de Paris.
- Une intervention délicate, comme le montre ce reportage de TF1.
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Le 20H
Les touristes, qui par dizaines de milliers se pressaient ce samedi à l’Arc de Triomphe, ont raté quelque chose. Mais pas Adriana, une vendeuse de crêpes qui était aux premières loges pour assister à un sauvetage pas tout à fait comme les autres ce vendredi 10 octobre. « C’était extraordinaire, on ne comprenait pas ce qui se passait. Je travaille ici et je voyais un hélicoptère se déposer sur l’Arc de Triomphe, c’était formidable »,
raconte-t-elle dans le reportage ci-dessus.
Le vol étant en basse altitude, le risque est omniprésent.
Le vol étant en basse altitude, le risque est omniprésent.
Lieutenant-colonel Frédéric Harrault, porte-parole de la sécurité civile
D’autres ont pu se croire un instant dans les coulisses du tournage du dernier James Bond, face à cette cascade en direct. Une chose est sûre, touristes et badauds avaient les yeux levés vers le ciel. « C’était vraiment exceptionnel, c’était magnifique, un grand show et l’efficacité des pompiers, 5 étoiles »,
lâche un restaurateur, qui a vécu l’intervention d’un sapeur-pompier du groupe d’intervention en milieu périlleux comme une attraction. Le sauveteur a dû sauter sur le toit pour venir en aide à un homme de 75 ans qui s’était brisé la hanche.
Il faut dire que le brancard ne pouvait pas descendre par l’étroit escalier en colimaçon, construit sous Napoléon. Il a donc fallu l’hélitreuiller. La manœuvre demande une parfaite synchronisation entre le pompier, le mécanicien en équilibre sur le patin de l’hélicoptère et le pilote. « Le vol étant en basse altitude, le risque est omniprésent. Il doit faire attention à sa stabilité, il doit faire attention à tout l’environnement urbain. Il doit faire attention aux personnes qui sont en dessous et puis évidemment à la manœuvre d’hélitreuillage qui est tout à fait délicate »
, explique le lieutenant-colonel Frédéric Harrault, porte-parole de la sécurité civile.
Le sauvetage a duré au total 20 minutes jusqu’à l’hôpital où le blessé a été soigné. L’hélicoptère Dragon 75 de la sécurité civile réalise 300 secours comme celui-ci par an. Et ce samedi après-midi, au sommet de l’Arc de Triomphe, certains espéraient peut-être le voir revenir faire un nouveau spectacle dans le ciel de Paris.
