Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Vers une utilisation des titres-restaurant le dimanche

juin 25, 2025

Education : l’instruction en famille en nette décroissance

juin 25, 2025

Le jour des obsèques de Bernard Lacombe, l’avenir de l’Olympique lyonnais, relégué en Ligue 2, devient un enjeu politique

juin 25, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juin 25, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Sciences et Tech
Sciences et Tech

Le télescope James-Webb découvre sa première exoplanète, identifiée comme une petite planète froide

Espace PressePar Espace Pressejuin 25, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Le télescope spatial James-Webb (JWST) a découvert sa première exoplanète dans l’univers proche. La découverte a été faite grâce à une méthode d’observation prometteuse pour détecter des planètes d’une taille similaire à celles du système solaire.

Depuis 2022 et son poste d’observation à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le JWST a aidé à caractériser plusieurs exoplanètes. « Il a passé énormément de temps à observer des planètes qui n’ont jamais été imagées », explique à l’Agence France-Presse (AFP) l’astrophysicienne Anne-Marie Lagrange, première autrice de l’étude sur le sujet, parue dans Nature mercredi 25 juin.

L’exercice est compliqué du fait que les exoplanètes « sont très peu lumineuses parce qu’elles ne sont pas chaudes », mais aussi et surtout du fait qu’« on est aveuglé par la lumière de l’étoile autour de laquelle elles tournent », ajoute cette chercheuse du CNRS au Laboratoire d’instrumentation et de recherche en astrophysique de l’Observatoire de Paris.

La parade du James-Webb repose sur son coronographe, un instrument qui s’inspire du phénomène de l’éclipse solaire en masquant l’étoile pour mieux révéler ce qui l’entoure, et sur son spectrographe MIRI, capable d’imager les astres les plus discrets grâce à une vision infrarouge. Ses utilisateurs ont pointé le télescope vers l’étoile TWA 7, située dans notre galaxie à une centaine d’années-lumière de la Terre, autrement dit sa très petite banlieue. La cible, initialement détectée par le télescope Hubble, était prometteuse à double titre.

Lire aussi notre enquête | Article réservé à nos abonnés Toujours seuls dans l’Univers ? La chasse aux exoplanètes change de dimension

Planète gazeuse

D’abord, parce qu’elle est jeune de seulement 6,4 millions d’années et donc très susceptible de voir se former des corps planétaires dans le disque de matière la ceinturant. Ensuite, parce que le télescope voit ce disque protoplanétaire par le dessus. Son observation avec l’instrument Sphere du Très Grand Télescope (VLT), situé au Chili, avait permis d’y distinguer trois anneaux s’étageant sur une distance allant jusqu’à plus de cent fois celle séparant la Terre du Soleil.

Et c’est dans la partie dégarnie du deuxième anneau que l’instrument du James-Webb a détecté une « source » lumineuse, baptisée TWA 7b. Ayant exclu que la découverte s’avère être un objet du système solaire ou une galaxie lointaine, les astronomes l’ont identifiée comme une petite planète froide, d’une masse dix fois inférieure à celles imagées jusqu’ici avec d’autres instruments. Ils estiment sa masse comparable à celle de Saturne, une planète gazeuse qui ne « pèse » que le tiers de Jupiter, géante gazeuse et poids lourd de notre système solaire.

Avec le James-Webb, « on est tombé d’un facteur dix en capacité de détection », explique Anne-Marie Lagrange, car les planètes les plus « légères » imagées jusqu’ici depuis le sol pesaient à peu près trois fois la masse de Jupiter. « La plupart des autres exoplanètes imagées sont ce qu’on appelle des super-Jupiter », ayant de huit à douze fois la masse de cette dernière.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Potentielle présence de vie sur l’exoplanète K2-18b : anatomie d’un faux positif

Un télescope prometteur attendu pour 2028

La performance a d’autant plus d’intérêt que dans le bestiaire planétaire, les planètes rocheuses comme la Terre ou Mars ont des masses beaucoup plus faibles que les planètes gazeuses. Or ces exoplanètes rocheuses constituent une cible ultime des découvreurs de mondes potentiellement habitables.

Le Monde Guides d’achat

Aspirateurs robots

Les meilleurs aspirateurs robots

Lire

Anne-Marie Lagrange souhaiterait désormais « découvrir les planètes les plus légères et peut-être de trouver des Terres ». Avant d’ajouter aussitôt que si « on veut comprendre comment les systèmes planétaires se forment, il ne suffit pas de voir les planètes très ou pas massives ». Car il faut pouvoir détecter tous les types de planètes, afin de déterminer in fine si notre système solaire est unique ou pas.

Les astronomes estiment que le JWST a le potentiel de détecter et d’imager des planètes ayant une masse encore plus faible que TWA 7b. Mais il faudra de futurs instruments, comme le Télescope extrêmement large (ELT) attendu pour 2028, pour espérer saisir l’image de mondes d’une taille similaire au nôtre.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La traque des axions, nouvelle coqueluche des physiciens

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Chikungunya : huit cas autochtones enregistrés en métropole, un niveau jamais vu aussi tôt dans l’année

Sciences et Tech juin 25, 2025

La vision artificielle rattrapée par la physique

Sciences et Tech juin 25, 2025

Une carence en fer chez la souris gestante induit une féminisation de certains embryons mâles

Sciences et Tech juin 25, 2025

Le mystère des aiguilles tournantes, un problème de mathématiques vieux de cinquante ans, enfin résolu

Sciences et Tech juin 24, 2025

ne pas méconnaître les risques de la kératopigmentation

Sciences et Tech juin 24, 2025

Des lobotomies aux interfaces cerveau-machines : neuf décennies de neurotechnologies à travers le monde

Sciences et Tech juin 23, 2025

« Dans le meilleur des cas, les neurotechnologies servent à accroître votre autonomie, dans le pire, à tenter de vous contrôler »

Sciences et Tech juin 23, 2025

L’observatoire Vera Rubin dévoile de spectaculaires premières images

Sciences et Tech juin 23, 2025

« La liberté académique n’est pas une option : la démocratie est son enjeu, l’éthique sa boussole »

Sciences et Tech juin 23, 2025

Actualité à la Une

Education : l’instruction en famille en nette décroissance

juin 25, 2025

Le jour des obsèques de Bernard Lacombe, l’avenir de l’Olympique lyonnais, relégué en Ligue 2, devient un enjeu politique

juin 25, 2025

A Gaza, vingt personnes tuées par des tirs et des bombes de l’armée israélienne, selon la défense civile

juin 25, 2025

Choix de l'éditeur

Quatre pirates présumés interpellés en France, soupçonnés d’être derrière un célèbre site de revente de données

juin 25, 2025

Israël-Iran : après le cessez-le-feu, quelles répercussions à Gaza ?

juin 25, 2025

A Montpellier Danse, des corps entre effondrement et régénérescence

juin 25, 2025

Kenya : un an après les manifestations de juin 2024, une commémoration sous haute tension

juin 25, 2025

Emmanuel Macron dit avoir souligné auprès de Benyamin Nétanyahou l’importance d’une négociation avec Téhéran

juin 25, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?