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Léna Lazare, activiste écologiste : « Nous devons transmettre une culture du passage à l’action »

Espace PressePar Espace Pressemars 10, 2025
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Activiste écologiste, membre des Soulèvements de la Terre, Léna Lazare participe vendredi 21 mars à une des « grandes assemblées » du Monde au festival Nos futurs, autour du thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? », avec Pauline Boyer, Mathilde Caillard, Cyril Dion et Nabil Wakim.

Avec le recul, à quoi ont servi les marches pour le climat dont vous avez été une des initiatrices ?

Elles ont été une voie d’engagement pour des centaines de milliers de jeunes dans toute la France, dès les années 2010. Songez qu’il y a eu jusqu’à 300 comités, beaucoup dans des petites villes, voire dans des villages. Toute la jeunesse s’est sentie concernée. Mais elles nous ont aussi laissés épuisés et nous ont appris qu’il fallait que nous apprenions à faire alliance avec d’autres si nous voulions peser réellement. C’est ce que nous avons entrepris, notamment avec Les Soulèvements de la Terre.

Aujourd’hui, nous sommes capables de monter des actions avec des organisations qui ont pourtant des cultures de lutte différentes des nôtres comme la CGT, Solidaires, Bassines non merci ou la Confédération paysanne… Il reste beaucoup de travail mais la structuration qui, il me semble, faisait défaut il y a quelques années dans le mouvement climat est en train de s’accomplir.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les Soulèvements de la Terre : aux racines idéologiques du mouvement

L’autre piste que nous avons suivie est celle de l’ancrage local. C’est un postulat stratégique : partir de luttes sur les territoires pour mettre la pression et porter le débat au niveau national. Quand on se mobilise contre un projet de mégabassines, la discussion s’ouvre naturellement sur la question des ressources en eau en général.

Le débat auquel vous allez participer se demandera s’il faut faire peur, désobéir ou donner envie…

La peur, ce n’est pas très engageant, sauf si vous parlez de faire peur à ceux qui ravagent l’environnement. La colère et la joie me semblent être de meilleurs moteurs. En tout cas, il faut plus que jamais continuer la lutte. A l’époque des marches pour le climat, je pense ne pas avoir été la seule à m’être dit qu’il suffisait que tout le monde prenne conscience de ce qui était en train de se produire pour que les choses changent. Nous étions dans une forme de naïveté. Il faut évidemment continuer à informer sur le réchauffement climatique et sur l’effondrement de la biodiversité, mais cela ne suffira pas. Il va falloir contraindre les dirigeants à agir, au fond comme le montre l’histoire des mouvements sociaux. Ce que nous devons transmettre aujourd’hui, c’est une culture du passage à l’action.

Il faut aussi admettre qu’il existe différentes intensités d’engagement et que c’est très bien ainsi. Aujourd’hui, par exemple, je ne me définis plus seulement comme activiste. J’ai un métier, je suis paysanne boulangère, et en même temps j’agis.

Paysanne boulangère ?

Je suis en train de m’installer dans une ferme dans l’Orne, en polyculture et élevage. Nous bénéficions d’une superficie de 60 hectares, mais ce n’est pas seulement en vendant des
légumineuses et des céréales bio que nous pourrons nous en sortir économiquement. Nous avons donc ajouté cette activité de boulangerie : on cultive les céréales, on les trie, on les moud, et on fabrique du pain que l’on vend localement. Ce qui fait de moi une paysanne et une boulangère.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Chez les jeunes des marches pour le climat, chacun cherche son mode d’action

Est-ce un retour à la terre ?

Oui, littéralement, puisque j’ai grandi en milieu rural, dans le Pas-de-Calais. Beaucoup de porte-parole des marches pour le climat venaient comme moi de la ruralité. Les médias ne l’ont pas forcément vu à l’époque, car nous étions souvent étudiantes et étudiants dans des métropoles. Mais nous partagions cette culture. En tout cas, cet ancrage me permet de vérifier qu’il est beaucoup plus facile de mobiliser en partant des luttes locales. Et puis cela m’a fait du bien. Quand on milite à temps plein, on vit à mille à l’heure mais on est un peu enfermé dans la bulle associative. Alors bien sûr, j’ai moins de temps, moins de marge de manœuvre pour m’organiser, mais cela me permet de prendre soin de la terre au quotidien.

La grande assemblée consacrée au thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? » a lieu vendredi 21 mars, de 18 h 30 à 20 heures, à l’auditorium des Champs libres (10, cours des Alliés, 35000 Rennes​). Entrée libre.
L’intégralité du (riche) programme du festival Nos futurs est accessible en suivant ce lien.

Cet article fait partie d’un dossier réalisé dans le cadre d’un partenariat avec les Champs libres et Rennes Métropole.

Emmanuel Davidenkoff

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