S’agit-il d’une manière d’ouvrir un débat forcément sensible, ou de réaffirmer clairement la raison d’être de l’enseignement privé ? Les avis divergent, mais une chose est claire : le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique, Guillaume Prévost, a choisi d’assumer le « projet chrétien » de l’institution qu’il représente.
Lors d’une conférence de presse, mardi 23 septembre, il a maintenu des propos tenus lors d’une interview sur la chaîne de télévision KTO le 12 septembre, où il déclarait qu’il fallait « redonner clairement le droit à une enseignante de faire une prière le matin avec ses élèves, parce que c’est le cœur de notre projet » – à condition qu’elle propose une alternative aux enfants qui ne souhaitent pas y participer. Une « provocation », pour le député Paul Vannier (La France insoumise, Val-d’Oise), co-auteur du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires, qui a partagé la séquence sur le réseau social X en incitant la ministre de l’éducation nationale démissionnaire, Elisabeth Borne, a réagir.
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