C’était « un titan, un héros, un leader visionnaire ». L’hommage le plus vibrant à Leo Beenhakker est venu de Trinité-et-Tobago, le pays caribéen de 5 000 kilomètres carrés dont il avait, à la surprise générale, qualifié l’équipe nationale pour la Coupe du monde de football de 2006, en Allemagne. La Fédération de football des Pays-Bas a aussi salué la mémoire de l’ancien sélectionneur des « Oranje » en évoquant un homme « qui a vécu plus d’aventures que Tintin ». Et toute la planète du football, que l’entraîneur néerlandais avait parcourue de long en large au fil de sa carrière, s’est émue de l’annonce de sa mort par sa famille, jeudi 10 avril. Leo Beenhakker est décédé des suites d’une longue maladie, à l’âge de 82 ans.
Le Real Madrid a rendu hommage à un « entraîneur historique » que les Espagnols avaient baptisé « Don Leo ». Sous sa conduite, de 1986 à 1989 et en 1992, les « Merengues » ont glané trois titres nationaux et une Coupe du roi. Robert Lewandowski, actuel avant-centre du FC Barcelone, a lancé sur le réseau social X : « Merci de m’avoir permis de réaliser mon rêve. » Sélectionneur de l’équipe nationale de Pologne de 2006 à 2009, Leo Beenhakker avait fait éclore le futur attaquant vedette du Borussia Dortmund et du Bayern Munich.
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