Et si les parlementaires étaient remplacés par deux ordinateurs pour légiférer ? La situation en est encore au stade de la science-fiction, pour autant, Assemblée nationale et Sénat s’interrogent de plus en plus sur les conséquences de l’intelligence artificielle (IA) dans leurs pratiques. Un groupe de travail transpartisan à l’Assemblée doit notamment se réunir, mercredi 25 novembre dans la matinée, pour discuter de ces sujets. D’autant que son usage s’est largement démocratisé chez les élus des deux chambres ces dernières années. La question se pose en particulier en pleines discussions budgétaires, reflets de l’inflation des amendements mais aussi de la faiblesse des outils à disposition des parlementaires.
Contrairement aux apparences, c’est au Palais du Luxembourg que les réflexions sur le sujet sont les plus avancées. Le Sénat étudie ainsi depuis plusieurs mois la possibilité de recourir à l’intelligence artificielle pour ses comptes rendus de séance. Mais c’est surtout pour le traitement des milliers d’amendements sur les textes budgétaires que les outils numériques commencent à être mis à contribution.
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