Le remède a été énergique et il n’a pas tardé à donner ses premiers résultats. En mars, les immatriculations de voitures électriques par les sociétés (y compris loueurs longue durée et administrations) ont connu un sursaut de 54,2 % à plus de 9 000 unités. Alors que les particuliers levaient le pied, ce sont donc les véhicules de cette catégorie qui ont soutenu les ventes de « wattures » (voitures électriques) dont la part a légèrement progressé en ce début d’année. Contrairement à une tendance très ancrée, les particuliers ont proportionnellement acheté moins de voitures électriques (19 %) que les sociétés (23 %).
Désormais priées d’acquérir un véhicule sur cinq en tout-électrique – un objectif dépassé en mars – sous peine d’une amende salée, les flottes ont parfaitement reçu le message adressé par les pouvoirs publics. La part des automobiles électrifiées (100 % électriques ou hybrides) n’a jamais été aussi élevée malgré la désaffection dont souffrent les hybrides rechargeables. Les hybrides classiques (y compris les micro-hybrides) caracolent toujours en tête du hit-parade (plus de 40 %) alors que les modèles thermiques accusent un repli continu. Le diesel n’est plus que l’apanage des très gros rouleurs. Et encore.
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