Les Etats-Unis ont encore durci, vendredi 31 janvier, leurs sanctions contre Cuba, une politique initiée dès le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, restreignant notamment certaines transactions financières.
Dès son investiture, le 20 janvier, le président américain a replacé Cuba sur la liste des Etats soutenant le terrorisme, quelques jours après que la précédente administration de Joe Biden l’en avait retiré dans le cadre d’un accord pour la libération de prisonniers politiques.
Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, lui-même fils d’immigrés cubains et farouche opposant au gouvernement communiste de Cuba, a annoncé vendredi que les Etats-Unis allaient rétablir une liste d’entités cubaines faisant l’objet de sanctions financières américaines.
Réinscription de toutes les entités précédemment concernées
M. Rubio a fait savoir que toutes les entités précédemment concernées y seraient réinscrites, de même qu’Orbit, S.A., une société de traitement de transferts de fonds que Washington soupçonne d’être liée à l’armée cubaine. Il s’agit « de priver de ressources les branches du régime cubain qui oppriment et surveillent directement le peuple cubain tout en contrôlant de larges pans de l’économie du pays », a justifié M. Rubio.
Les Cubano-Américains envoient chaque année des millions de dollars sur l’île, ce qui constitue une importante source d’argent liquide dans une économie en difficulté.
Au cours de son premier mandat de 2017 à 2021, M. Trump était revenu sur la politique d’ouverture vis-à-vis de Cuba engagée par son prédécesseur démocrate, Barack Obama. Les Etats-Unis imposent un embargo économique à Cuba depuis des décennies.