« La Grèce devient une porte d’entrée pour le gaz naturel liquéfié (GNL) américain, qui remplacera le gaz naturel russe », s’est félicité, vendredi 7 novembre, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, à la tribune de la 6e Conférence de la coopération transatlantique pour l’énergie (P-TECH), qui regroupait pendant deux jours vingt-cinq ministres européens, plusieurs dirigeants d’entreprises américaines et deux ministres américains.
L’objectif de l’administration Trump est de créer un « corridor gazier vertical », permettant de transporter le GNL américain des terminaux grecs vers l’Europe centrale et l’Ukraine en empruntant le gazoduc Transbalkan, actuellement peu utilisé. A compter du 1er janvier 2028, l’Union européenne s’est engagée à ne plus importer de gaz naturel russe. « Nous pouvons à la fois affamer la machine de guerre russe et construire une relation future prospère entre les grandes nations d’Europe et des Etats-Unis », a lancé lors de la conférence le secrétaire américain à l’énergie, Chris Wright.
Un mémorandum de coopération entre sociétés américaines et grecques a été signé prévoyant la fourniture de 0,7 milliard de mètres cubes de gaz naturel par an, à compter de 2030 dans le cadre d’un contrat sur vingt ans. Un autre accord, conclu par les opérateurs des réseaux de transport de gaz naturel de Grèce, de Bulgarie, de Roumanie, de Bulgarie, de Moldavie et d’Ukraine, permet une meilleure coordination pour l’acheminement du GNL.
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