D’après le baromètre Landoy pour l’Ifop publié ce lundi, une majorité de Français aimerait vivre jusqu’à 100 ans.
Une envie largement partagée notamment chez les moins de 35 ans, même si peu de dispositions sont prises pour anticiper une situation de dépendance.
Souhaitez-vous vivre jusqu’à l’âge de 100 ans ? C’est la question qu’a posée l’Ifop aux Français, à l’occasion de la publication ce lundi 25 novembre de l’édition 2024 du baromètre Landoy de la France qui vieillit. D’après ces résultats, 59% des Français déclarent avoir envie de vivre 100 ans, dont 65% des hommes et 54% des femmes. Les 18-34 ans espèrent particulièrement devenir centenaires (64%), tout comme les plus de 75 ans (65%). Cette envie est moins marquée chez les 65-74 ans (50%).
Elle est aussi perçue comme un risque pour notre société. Toujours selon ce baromètre, si 88% des Français jugent que l’allongement de l’espérance de vie représente un progrès, près de sept sur dix (69%) estiment que « notre société n’est pas bien préparée pour accueillir un grand nombre de centenaires ». « L’allongement de la durée de vie va créer des problèmes économiques majeurs pour notre société », projettent 52% d’entre eux.
Peu de disposition financière en cas de dépendance
Si vous ressentez de l’inquiétude à l’idée de devenir centenaire , sachez que vous êtes… minoritaire. Seuls 32% des Français déclarent que l’inquiétude serait leur première réaction si on leur disait qu’ils allaient vivre jusqu’à 100 ans. Un sentiment davantage partagé par les femmes (39%) que les hommes (24%). Les Français se disent surtout enthousiastes (28%) ou curieux (28%)…
…même s’ils n’y sont pas franchement préparés. Car vieillir, c’est aussi devenir plus fragile au niveau de la santé. Quelque 65% de la population pense qu’elle sera un jour en situation de dépendance du fait de son âge ou d’une maladie . Mais seuls 23% des Français disent avoir aménagé ou réaménagé leur logement en prévision.
Une majorité de répondants (60%) indique même ne pas avoir pris de disposition financière pour anticiper une éventuelle future dépendance. Ce taux grimpe à 64% chez les 50-64 ans et jusqu’à 69% pour les 35-49 ans. Près de la moitié des plus de 75 ans (47%) se trouvent dans le même cas.
Enquête menée entre le 16 et le 22 octobre 2024 en ligne par l’Ifop auprès de 2004 personnes, échantillon représentatif de la population française. La méthode des quotas a été utilisée.