Un bilan des risques prévu au mois de juin et des pistes d’action afin de garantir au mieux la sécurité des patients. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé d’intensifier la surveillance des implants dits « de renfort pariétal », des dispositifs médicaux utilisés dans certaines hernies, notamment inguinales. Cette décision fait suite à « des déclarations récentes d’événements indésirables, par des patients, ainsi que des publications au niveau international pouvant susciter des interrogations sur les risques associés ».
La hernie inguinale se caractérise par une grosseur dans la région de l’aine, liée au passage d’une partie de l’intestin ou d’une autre structure interne à travers un point faible de la paroi abdominale. Elle peut survenir lors d’efforts, de port de charges, d’un surpoids, d’une toux chronique… Elle peut être gênante voire douloureuse, le risque est celui d’un étranglement avec occlusion intestinale. Son incidence est plus élevée chez les hommes que chez les femmes.
Il vous reste 87.35% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.