Entretenir la flamme enchantée de Paris 2024. Faire rêver le public et obtenir des performances sportives. Passer le relais de l’excellence française de la tour Eiffel au sommet du Mont Blanc. Les organisateurs des Alpes 2030 ont rivalisé de superlatifs à l’occasion de l’assemblée constitutive du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), qui s’est tenue dans les salons VIP du Groupama Stadium, à Décines-Charpieu (Rhône), sur le territoire de la métropole de Lyon, mardi 18 février.
« Les Jeux de Paris 2024 ont marqué notre pays et je crois bien au-delà, ils ont marqué le monde entier. Plus d’une personne sur deux dans le monde les a regardés », s’est enflammé David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), en donnant la direction de cette prochaine échéance : « Nous avons envie de continuer cette expérience. »
Face à une nuée d’objectifs de caméras et d’appareils photo, les intervenants ont tout fait pour dissiper les doutes sur une candidature express, adressée en quelques mois au Comité international olympique (CIO). « Nous passons à l’action », a glissé Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux olympiques au CIO, pour signifier qu’il ne fallait plus perdre de temps dans la mise en œuvre des hébergements et des équipements des douze sites olympiques des Alpes 2030. Tout en reconnaissant le défi d’organiser l’événement en cinq ans : « Nous n’avons jamais fait ça dans ce délai. »
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