Au moins onze Palestiniens tués samedi par des raids et tirs israéliens, selon la défense civile
Selon le porte-parole de l’organisation de secours, Mahmoud Bassal, quatre Palestiniens ont été tués lors d’une frappe qui a touché leur appartement dans le quartier de Rimal, dans la ville de Gaza. Un couple a également été tué dans un bombardement dans la ville du nord de l’enclave, a-t-il ajouté.
Un autre Palestinien a été tué « après que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des personnes attendant de l’aide humanitaire » au nord-ouest de la ville de Gaza, a précisé M. Bassal à l’Agence France-Presse (AFP).
Des témoins ont raconté à l’AFP que plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées dans cette zone pour obtenir de la nourriture. L’une d’elles, Abou Samir Hamoudeh, 42 ans, a affirmé que l’armée israélienne avait ouvert le feu « lorsque les gens [avaient] tenté de s’approcher du point de distribution » situé près d’un poste militaire.
Un autre Palestinien a été tué alors qu’il attendait de l’aide près du pont de Wadi-Gaza, dans le centre de l’enclave. Deux Palestiniens ont aussi été tués dans un raid à Khan Younès (Sud), et un autre par des tirs d’artillerie sur un logement du camp de réfugiés d’Al-Bureij (Centre).
Interrogée par l’AFP au sujet de ces tirs, l’armée israélienne a affirmé qu’elle se renseignait. Dans un communiqué diffusé samedi matin, elle dit poursuivre ses opérations et avoir tué des membres d’une « cellule terroriste qui a planté un engin explosif visant des soldats ». Elle affirme avoir frappé durant les dernières vingt-quatre heures « plus de 100 cibles terroristes dans la bande de Gaza ».
D’après M. Bassal, les secouristes ont également sorti des décombres, samedi matin, les corps de 12 personnes dans la zone du corridor de Morag, au nord de Rafah (Sud), tuées par un bombardement israélien vendredi soir. Il a précisé que cette opération avait été menée en coordination avec le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Les restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, empêchent les médias de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.