« Il y a eu un accroissement alarmant de la sévérité des sanctions infligées ces derniers mois. » Voilà le constat dressé, lundi 24 février, par World Rally Drivers Alliance (WoRDA), l’association des pilotes et copilotes de rallye, dans un communiqué. Récemment créée, l’instance, dont fait partie le Français Sébastien Ogier, octuple champion du monde, ou encore le tenant du titre belge Thierry Neuville, fait allusion au code sportif international de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), actualisé en janvier. Celui-ci comprend désormais une grille de sanctions tarifaires en cas de « mauvaise conduite », incluant les grossièretés, l’incitation publique à la violence ou à la haine ou la tenue de discours politiques ou religieux.
En cas de propos jugés déplacés et causant notamment un « préjudice moral » à la discipline ou à la FIA, les pilotes automobiles s’exposent désormais à une suspension et à un potentiel retrait de points. Les amendes sont fixées à un seuil minimal de 10 000 euros pour une première infraction et peuvent s’élever entre 30 000 et 45 000 euros en cas de récidive. Des sommes multipliées par quatre pour les pilotes engagés en formule 1 et triplées pour les pilotes disputant les championnats du monde de rallye en WRC – deux circuits professionnels. Les commissaires sportifs peuvent néanmoins prendre en compte « les circonstances atténuantes et/ou aggravantes » afin d’adapter la sanction à la situation.
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