Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

En Irak, des combattants du PKK, en guerre contre la Turquie depuis quarante ans, déposent les armes

juillet 11, 2025

Suicide de Lily, adolescente placée à l’hôtel, en 2024 : une association a déposé plainte contre le département du Puy-de-Dôme

juillet 11, 2025

Miss France 2026 : de l’Alsace à Tahiti, qui représentera votre région ?

juillet 11, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juillet 11, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Politique
Politique

« Les premières lois sur les retraites n’imaginaient rien d’autre que la capitalisation »

Espace PressePar Espace Pressejuillet 11, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Le débat actuel sur la capitalisation est un retour aux sources, car les premières lois sur les retraites n’imaginaient rien d’autre. Au moment où certains envisagent d’y revenir, examiner pourquoi et comment nous y avions renoncé n’est pas inutile. Il se pourrait en effet que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

La loi de 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes a posé deux principes qui demeurent. D’une part, la coexistence de trois régimes – des régimes spéciaux (déjà), un régime obligatoire pour les personnes au salaire inférieur à 3 000 francs [environ 13 700 euros] par an et un régime facultatif par capitalisation. D’autre part, la double cotisation patronale et salariale prélevée par l’employeur.

A l’époque, on était pauvre au-dessous de 1 000 francs [4 600 euros]. La cotisation (9 francs par an, autant pour l’employeur, soit 40 euros) produisait une retraite dérisoire, mais l’Etat la complétait par une allocation plus importante, de 65 à 100 francs [de 295 à 455 euros]. La capitalisation masquait une répartition sur le budget.

Les retraites ouvrières et paysannes connurent un certain succès parmi les ouvriers âgés qui, vu la mortalité d’alors, pensaient vivre assez longtemps pour bénéficier d’une retraite, une perspective improbable pour les jeunes étant donné qu’à l’époque un homme arrivé à l’âge de 40 ans pouvait espérer vivre jusqu’à 67 ans, mais un jeune de 20 ans jusqu’à 61-62 ans seulement. Or il fallait atteindre 65 ans, vite ramenés à 60, pour bénéficier de cette pension. Mais le système était une usine à gaz. Pour cotiser, les intéressés avaient le choix entre de multiples caisses, mutuelles ou autres. L’administration du système incombait à plusieurs instances.

Le recouvrement des cotisations était très compliqué : beaucoup de travailleurs étaient en effet payés à la journée, notamment à la campagne ; les manœuvres étaient embauchés pour la journée à 5 heures du matin à la porte des usines. Pour payer la fraction de centime d’une journée de cotisation à 9 francs par an, il fallait coller sur une carte l’un des 37 timbres qui existaient, et le bon !

Il vous reste 69.88% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Le RN publie son rapport sur la désindustrialisation avec la bienveillance du bloc central

Politique juillet 11, 2025

Budget : pourquoi le comité de suivi des retraites préconise une sous-indexation des pensions

Politique juillet 11, 2025

Les baby-boomeurs, une génération de seniors aux ressources convoitées pour boucler le budget français

Politique juillet 11, 2025

« Le succès de la Fête de la musique a lancé un débat biaisé entre un Paris vivant et progressiste et une ville embaumée et réac »

Politique juillet 11, 2025

François Bayrou assure qu’il entend tenir l’objectif d’un déficit à 4,6 % du PIB en 2026

Politique juillet 10, 2025

Face à la crise des vocations, les députés revalorisent l’indemnité des maires des petites villes

Politique juillet 10, 2025

Outre-mer : Manuel Valls annonce l’adoption de trois décrets pour lutter contre la vie chère

Politique juillet 10, 2025

Discours aux armées : Emmanuel Macron va faire « des annonces majeures », selon l’Elysée

Politique juillet 10, 2025

Retraites : un comité officiel d’experts recommande une sous-indexation des pensions sur l’inflation pour équilibrer les comptes en 2030

Politique juillet 10, 2025

Actualité à la Une

Suicide de Lily, adolescente placée à l’hôtel, en 2024 : une association a déposé plainte contre le département du Puy-de-Dôme

juillet 11, 2025

Miss France 2026 : de l’Alsace à Tahiti, qui représentera votre région ?

juillet 11, 2025

Taxes sur le transport aérien : Philippe Tabarot plaide pour une pause afin de relancer la compétitivité du secteur

juillet 11, 2025

Choix de l'éditeur

Pierre-Edouard Stérin : 160 personnalités s’opposent à l’ouverture en Sologne d’un internat catholique parrainé par le milliardaire, face au « risque d’endoctrinement »

juillet 11, 2025

Le RN publie son rapport sur la désindustrialisation avec la bienveillance du bloc central

juillet 11, 2025

RDC : accusés de corruption, des proches du président Tshisekedi visés par une plainte en Belgique

juillet 11, 2025

suivez la septième étape, entre Saint-Malo et Mûr-de-Bretagne

juillet 11, 2025

On a écouté « Swag », l’album surprise de Justin Bieber… et voilà ce qu’on en a pensé

juillet 11, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?