Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Quand Jeff Bezos dit “oui”… et que Venise dit “non”

juin 27, 2025

les premiers tours de roue du MF19, un métro « couteau suisse »

juin 27, 2025

Donner accès à tous aux cahiers de doléances, un devoir démocratique

juin 27, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juin 27, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Monde
Monde

Les premiers chercheurs américains menacés par l’administration Trump accueillis à l’université d’Aix-Marseille

Espace PressePar Espace Pressejuin 26, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Elle avait lancé en mars un appel aux chercheurs américains dont la liberté académique serait menacée par la politique de Donald Trump. L’université d’Aix-Marseille (AMU), a accueilli une première dizaine de ces vingt scientifiques qui resteront dans le sud de la France pour trois ans, jeudi 26 juin.

« Le principe de liberté académique, de même que tout le système de l’enseignement supérieur, est vraiment en danger aux Etats-Unis », a insisté Brian Sandberg, un historien originaire de l’Illinois présent, avec une dizaine de ses compatriotes, lors de la cérémonie d’accueil.

C’est en mars, au moment de revenir dans son pays, après avoir pris part à une conférence en France, que M. Sandberg a décidé de candidater au programme « Safe place for science » (« un endroit sûr pour la science ») lancé par l’université, l’une des plus importantes de France en nombre d’étudiants (80 000, dont 12 000 internationaux).

Dans l’avion, « je me demandais si j’allais être arrêté » à la douane, ce qui « n’a finalement pas été le cas, mais ça m’a amené à réfléchir à mon statut en tant que chercheur », a expliqué lors d’une conférence de presse l’historien américain, en insistant sur le fait que « tous les domaines de la recherche et de l’enseignement supérieur sont touchés » dans son pays.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Aix-Marseille Université, pionnière de l’accueil d’urgence de chercheurs américains ciblés par l’administration Trump

Près de 300 candidatures

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a amorcé une profonde refonte du paysage scientifique aux Etats-Unis, pays phare de la recherche mondiale, plongeant nombre d’acteurs dans la sidération et en poussant certains au départ.

Dans le cadre de son programme, Aix-Marseille Université a précisé avoir reçu 298 candidatures au total, émanant de chercheurs venus notamment d’institutions prestigieuses comme Berkeley, la NASA ou encore Stanford. A l’issue d’un processus de présélection, 39 candidats qui travaillent dans les domaines de la santé, l’astrophysique, les sciences humaines ou encore le climat ont été retenus, et le recrutement d’une vingtaine d’entre eux est en train d’être finalisé pour une installation en France à partir de septembre.

« Sauver nos collègues américains, accueillir nos collègues américains, c’est aussi accueillir et favoriser la recherche mondiale », a insisté Eric Berton, président d’AMU, lors de la cérémonie organisée dans le laboratoire d’astrophysique de Marseille, un des sites qui accueillera ces exilés scientifiques. « Bienvenue chez vous », a déclaré M. Berton aux chercheurs présents, en déplorant le fait que les universités se trouvent dans le collimateur de l’administration Trump, avec des licenciements massifs de scientifiques dans les organes fédéraux ou encore la suppression de bases de données.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Face à Donald Trump, le plan de la France et de l’Europe pour attirer les chercheurs étrangers

Programme d’accueil inédit

« C’est un programme d’accueil scientifique, d’asile scientifique. Et puis, surtout, on veut faire passer dans la loi cette notion de réfugiés scientifiques », a ajouté M. Berton, évoquant la proposition de loi qui ambitionne de créer un statut spécifique de « réfugié scientifique » déposée par l’ex-président français François Hollande, redevenu député.

Le Monde Guides d’achat

Aspirateurs robots

Les meilleurs aspirateurs robots

Lire

Le budget de « Safe place for science » s’élève à 15 millions d’euros, avec des enveloppes allouées aux chercheurs pour une durée de trois ans. « Si je reste aux Etats-Unis, je peux continuer à enseigner, mais pour être chercheur, pendant les quatre prochaines années, on est bloqués », a assuré l’historien Brian Sandberg.

Lisa, une anthropologue préférant rester anonyme, a évoqué les difficultés dans son travail, comme la mise au ban de certains termes liés au genre et au climat. « Apparemment, l’un des mots interdits sur sa liste est le mot “femme”. Je ne sais pas comment on peut parler des femmes sans utiliser le mot “femme”. Ca devient assez ridicule », a décrit cette chercheuse, sélectionnée dans le programme avec un financement de 45 000 euros pour trois ans, qui avait un temps envisagé de partir pour le Canada.

Ces dernières années, 25 chercheurs venant d’Ukraine, du Yémen, d’Afghanistan ou plus récemment des territoires palestiniens ont par ailleurs été accueillis dans le sud de la France avec leurs familles, dans le cadre du programme « Pause », qui soutient les chercheurs et artistes contraints à l’exil.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Plus de 1 900 chercheurs américains lancent un « SOS » face aux attaques de Donald Trump contre la science

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

En Californie, la famille d’une pompière brisée par les expulsions

Monde juin 27, 2025

Migrations : « La seule manière de construire des politiques publiques justes et efficaces est de s’appuyer sur la recherche »

Monde juin 27, 2025

Monaco : Philippe Mettoux, nommé chef du gouvernement, renonce à prendre ses fonctions sur fond de crise

Monde juin 26, 2025

« Face à la montée des incertitudes, la relation transatlantique doit sortir du statu quo »

Monde juin 26, 2025

Attentat de 1994 en Argentine contre une mutuelle juive : dix personnes jugées par contumace

Monde juin 26, 2025

Togo : les forces de l’ordre déployées après la dispersion de manifestants

Monde juin 26, 2025

En Suède, l’extrême droite rend public un livre blanc sur son passé antisémite et néonazi

Monde juin 26, 2025

PFAS : des cadres d’une usine de chimie condamnés en Italie pour pollution massive de l’eau potable

Monde juin 26, 2025

Brésil : très affaibli dans les sondages, Lula subit un revers de plus au Congrès

Monde juin 26, 2025

Actualité à la Une

les premiers tours de roue du MF19, un métro « couteau suisse »

juin 27, 2025

Donner accès à tous aux cahiers de doléances, un devoir démocratique

juin 27, 2025

En Californie, la famille d’une pompière brisée par les expulsions

juin 27, 2025

Choix de l'éditeur

Le JT de 20 heures de TF1 du jeudi 26 juin 2025

juin 27, 2025

Au rayon polars, le « true crime » alterne entre succès d’édition et flop commercial

juin 27, 2025

Météo du 26 juin 2025 : Prévisions météo à 21h01

juin 27, 2025

Migrations : « La seule manière de construire des politiques publiques justes et efficaces est de s’appuyer sur la recherche »

juin 27, 2025

l’Union européenne prolonge de six mois les sanctions contre la Russie

juin 27, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?