Les portes de l’A380 d’Emirates censé relier San Francisco à Dubaï étaient fermées, vendredi 19 septembre, vers 17 heures, lorsque certains passagers, notamment indiens, ont vu apparaître sur leurs écrans la dernière décision du président américain, Donald Trump : les visas H-1B, prisés par la tech et accordés à 72 % à des Indiens, allaient désormais coûter 100 000 dollars (85 000 euros), contre 1 700 à 4 500 dollars, selon la taille de l’entreprise. Les ambiguïtés de la Maison Blanche faisaient qu’il était impossible de savoir si les personnes se trouvant hors du territoire américain allaient devoir payer le lourd tribut à leur retour.
Immédiatement, les employeurs de Silicon Valley et de la tech conseillent à leurs salariés titulaires d’un H-1B de rester dans le pays. « Si vous êtes sous statut H-1B et êtes actuellement sur le territoire des Etats-Unis, vous devez rester sur le territoire américain (…), écrit ainsi Microsoft. Nous savons que cela peut affecter vos projets de voyage, mais l’enjeu décisif est de rester aux Etats-Unis pour ne pas risquer de vous voir refuser une nouvelle entrée sur le territoire. »
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