Les députés membres de la commission spéciale ont voté ce mercredi la suppression des « zones à faibles émissions ».
Instaurées dans certains centre-villes, les ZFE permettent d’interdire les véhicules les plus polluants pour préserver la qualité de l’air, mais sont largement critiquées.
Le texte doit désormais passer dans l’hémicycle.
Les « Zones à faibles émissions » (ZFE) vont-elles bientôt disparaître ? Un premier pas a en tout cas été franchi ce mercredi 26 mars. La commission spéciale chargée d’étudier le projet de loi de « simplification » a voté la suppression des ZFE, censées pousser les automobilistes à acheter des véhicules moins polluants, mais décriées par certains politiques qui leur reprochent de pénaliser les ménages les plus modestes.
Vers un vote avant l’été ?
Les députés ont adopté des amendements identiques de LR et du Rassemblement national, avec certaines voix des groupes macronistes, Horizons et des indépendants de Liot, ainsi qu’avec l’abstention de plusieurs députés de gauche, lors d’un scrutin public où chaque élu est appelé par son nom pour donner sa position. La proposition de loi pourrait désormais être inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale en mai ou en juin, après un passage en conférence des présidents début avril.
Les ZFE ont été instaurées par la Loi d’orientation des mobilités en 2019 puis renforcées par la Loi Climat de 2021. Les métropoles du Grand Paris, de Lyon, Montpellier et Grenoble ont ainsi limité depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, à titre pédagogique, la circulation des véhicules dotés d’une vignette Crit’Air 3, c’est-à-dire les voitures diesel immatriculées avant 2011 et les voitures à essence immatriculées avant 2006.