En l’espace de quelques heures, vendredi 21 novembre, Donald Trump a adoubé l’un de ses plus féroces critiques et perdu l’une de ses plus précieuses alliées. Si la visite de Zohran Mamdani, le futur maire de New York, à la Maison Blanche l’après-midi, et la démission de la Chambre des représentants de Marjorie Taylor Greene, dans la soirée, n’ont pas de lien direct, elles illustrent toutes deux la curieuse période que traverse le président des Etats-Unis, entre contrariétés politiques et initiatives hasardeuses.
La décision de Marjorie Taylor Greene de quitter le 5 janvier prochain son poste de représentante à la Chambre, où elle est élue en continu depuis 2020, est certainement la plus inattendue des nouvelles de la journée. La rupture avec Donald Trump semblait consommée, mais personne n’avait anticipé que la républicaine claquerait ainsi la porte, en publiant une lettre incendiaire de quatre pages sur les réseaux sociaux.
« J’ai trop de respect pour moi-même et de dignité, j’aime beaucoup trop ma famille et je ne veux pas que ma précieuse circonscription subisse une primaire blessante et haineuse contre moi, de la part du président pour lequel nous nous sommes tous battus, uniquement pour être réélue, alors que les républicains perdront probablement les élections de mi-mandat », écrit l’élue de Géorgie.
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