Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Dans l’Aude, les organisateurs de la rave-party interdite ont commencé le démontage de l’installation

septembre 2, 2025

Les patrons comme Laurent Freixe, licencié par Nestlé, « savent bien qu’entre le Capitole et la roche Tarpéienne se cache le glacis des liaisons fatales »

septembre 2, 2025

Au Brésil, replié dans sa maison, l’ancien président Jair Bolsonaro attend son jugement imminent

septembre 2, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
septembre 2, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Société
Société

L’historien Ivan Jablonka dénonce une « culture du féminicide » qui façonne nos mentalités

Espace PressePar Espace Presseseptembre 2, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Livre. Contre la liberté des femmes, et face au trouble que suscite leur corps, un recours puissant existe depuis des temps immémoriaux : un imaginaire pléthorique consacré à leur mise à mort. De la Bible à Netflix, analyse l’historien Ivan Jablonka dans son essai La Culture du féminicide (Seuil, 256 pages, 22 euros), un même scénario est sans cesse rejoué et reste prêt à l’usage : une violence sexualisée est imposée à une femme, puis vient la mutilation de son corps avant que le meurtre achève la scène.

Aucun domaine de la création n’y échappe, la mythologie, la peinture, le journalisme, le cinéma, la publicité… C’est cette trame, ainsi que ses évolutions, que l’auteur explore, s’invitant ainsi sur le terrain de l’histoire des représentations afin d’approfondir son investigation des questions de genre, commencée dans Laëtitia ou la Fin des hommes (Seuil, 2016).

Parente de la culture du viol, une notion mieux connue, la culture du féminicide s’inscrit dans son prolongement, mais en diffère également : le crime, plus grave, fait l’objet d’une moins grande indulgence. En dépit du sentiment d’horreur suscité, cette culture survit, bien implantée depuis l’Antiquitée. Le premier exemple qu’en donne Ivan Jablonka est tiré des Ecritures, au chapitre 19 des Juges, où est raconté le viol par des hommes concupiscents d’une femme puis son meurtre par son époux qui découpe ensuite sa dépouille. De la victime, rien n’est dit.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le viol, un crime de l’intimité longtemps impensé

A partir de ce premier récit, le « scénario gynocidaire », mettant en scène le meurtre de femmes parce qu’elles sont des femmes, s’installe et traverse les époques en s’étoffant peu à peu, et en s’adaptant aux modes et aux genres artistiques émergents.

Glorification du massacre

Le marquis de Sade (1740-1814) joue un rôle décisif pour faire entrer cette culture dans la modernité. Dans Les Cent Vingt Journées de Sodome (1785) et L’Histoire de Juliette (1801), il reprend certaines traditions, telles la sexualisation des martyres féminins au Moyen Age et l’« anatomie gore », voyeuriste, apparue au XVe siècle alors que la science prend son essor. Avec Sade, la sécularisation du corps féminin est achevée par une glorification du massacre.

Il vous reste 30.21% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Le recteur de Corse, fervent promoteur de la langue insulaire

Société septembre 2, 2025

La rentrée des classes a bien eu lieu le 2 septembre dans les Bouches-du-Rhône et le Var, après avoir été décalée en raison des intempéries

Société septembre 2, 2025

Cancers du sein : comment limiter l’escalade thérapeutique

Société septembre 2, 2025

A Clermont-Ferrand, derrière une série de « narchomicides », les mutations du trafic de drogue

Société septembre 2, 2025

Au Burkina Faso, l’homosexualité devient illégale et passible de prison

Société septembre 1, 2025

A Evreux, le conducteur ayant écrasé un homme devant un bar a été hospitalisé en psychiatrie

Société septembre 1, 2025

A quoi ressembleront les nouveaux cours d’éducation à la sexualité, de la maternelle au lycée ?

Société septembre 1, 2025

« L’IA conversationnelle devient chaque jour plus influente dans la vie de nos adolescents »

Société septembre 1, 2025

Ce qui change, le 1ᵉʳ septembre, pour votre budget : impôt sur le revenu, garde d’enfants, retraite progressive, prix du gaz, arrêts de travail, justice

Société septembre 1, 2025

Actualité à la Une

Les patrons comme Laurent Freixe, licencié par Nestlé, « savent bien qu’entre le Capitole et la roche Tarpéienne se cache le glacis des liaisons fatales »

septembre 2, 2025

Au Brésil, replié dans sa maison, l’ancien président Jair Bolsonaro attend son jugement imminent

septembre 2, 2025

A Saint-Joseph de Nay, près de Bétharram, une enquête ouverte pour violences après la plainte d’anciens élèves

septembre 2, 2025

Choix de l'éditeur

« Aucun regret » : face à la pluie de critiques, les autorités justifient le report de la rentrée dans les Bouches-du-Rhône

septembre 2, 2025

L’été 2025 est le troisième plus chaud jamais enregistré en France

septembre 2, 2025

Le fils d’Alain Delon, Alain-Fabien, attaque son frère et sa sœur en justice pour faire annuler un testament de l’acteur

septembre 2, 2025

La baisse des effectifs scolaires, une aubaine contre les inégalités

septembre 2, 2025

Le recteur de Corse, fervent promoteur de la langue insulaire

septembre 2, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?