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Société

L’historien Ivan Jablonka dénonce une « culture du féminicide » qui façonne nos mentalités

Espace PressePar Espace Presseseptembre 2, 2025
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Livre. Contre la liberté des femmes, et face au trouble que suscite leur corps, un recours puissant existe depuis des temps immémoriaux : un imaginaire pléthorique consacré à leur mise à mort. De la Bible à Netflix, analyse l’historien Ivan Jablonka dans son essai La Culture du féminicide (Seuil, 256 pages, 22 euros), un même scénario est sans cesse rejoué et reste prêt à l’usage : une violence sexualisée est imposée à une femme, puis vient la mutilation de son corps avant que le meurtre achève la scène.

Aucun domaine de la création n’y échappe, la mythologie, la peinture, le journalisme, le cinéma, la publicité… C’est cette trame, ainsi que ses évolutions, que l’auteur explore, s’invitant ainsi sur le terrain de l’histoire des représentations afin d’approfondir son investigation des questions de genre, commencée dans Laëtitia ou la Fin des hommes (Seuil, 2016).

Parente de la culture du viol, une notion mieux connue, la culture du féminicide s’inscrit dans son prolongement, mais en diffère également : le crime, plus grave, fait l’objet d’une moins grande indulgence. En dépit du sentiment d’horreur suscité, cette culture survit, bien implantée depuis l’Antiquitée. Le premier exemple qu’en donne Ivan Jablonka est tiré des Ecritures, au chapitre 19 des Juges, où est raconté le viol par des hommes concupiscents d’une femme puis son meurtre par son époux qui découpe ensuite sa dépouille. De la victime, rien n’est dit.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le viol, un crime de l’intimité longtemps impensé

A partir de ce premier récit, le « scénario gynocidaire », mettant en scène le meurtre de femmes parce qu’elles sont des femmes, s’installe et traverse les époques en s’étoffant peu à peu, et en s’adaptant aux modes et aux genres artistiques émergents.

Glorification du massacre

Le marquis de Sade (1740-1814) joue un rôle décisif pour faire entrer cette culture dans la modernité. Dans Les Cent Vingt Journées de Sodome (1785) et L’Histoire de Juliette (1801), il reprend certaines traditions, telles la sexualisation des martyres féminins au Moyen Age et l’« anatomie gore », voyeuriste, apparue au XVe siècle alors que la science prend son essor. Avec Sade, la sécularisation du corps féminin est achevée par une glorification du massacre.

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