Mardi matin, l’armée israélienne a dit avoir tué un dirigeant du Hezbollah dans une nouvelle frappe sur la banlieue sud de Beyrouth.
L’attaque a fait trois morts, selon le ministère libanais de la Santé.
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Liban : un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
L’armée israélienne a indiqué, mardi 1er avril, avoir tué un dirigeant du Hezbollah pro-iranien dans une nouvelle frappe sur la banlieue sud de Beyrouth qui a fait trois morts, selon le ministère libanais de la Santé, la deuxième frappe en moins d’une semaine après plusieurs mois de cessez-le-feu.
« La frappe a visé un terroriste du Hezbollah qui a dirigé des opérationnels du Hamas et les a assistés dans la planification d’une attaque terroriste significative et imminente contre des civils israéliens », a-t-elle déclaré dans un communiqué conjoint avec le service de sécurité intérieure Shin Bet. Ces sources, qui n’ont pas précisé le nom de la personne ciblée, ont dit avoir « agi pour l’éliminer, et avoir écarté la menace ».
Le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, n’a pas fait de commentaires dans l’immédiat.
« Le raid de l’ennemi israélien sur la banlieue sud a fait, selon un nouveau bilan, trois martyrs et sept blessés », a indiqué de son côté le ministère libanais de la Santé, cité par l’Agence nationale libanaise d’information Ani qui avait rapporté une frappe israélienne ciblant les trois derniers étages d’un immeuble dans la banlieue sud (Dahieh) « avec deux missiles ».
Deux journalistes de l’AFP, présents dans la capitale libanaise, ont entendu au moins une importante détonation peu avant 4h00 du matin (3h heure de Paris), suivie d’un vrombissement d’avion. Un troisième journaliste de l’AFP, qui s’est rendu sur les lieux de la frappe, a vu les deux derniers étages d’un immeuble de plusieurs étages détruits, tandis que des habitants réveillés en pleine nuit, descendaient de chez eux en pyjama, dans un état de panique. Ce journaliste a vu au moins trois blessés transportés par les secouristes affiliés au Hezbollah et à son allié le mouvement Amal, tandis qu’une pelleteuse retirait les décombres.
L’immeuble est situé à quelques mètres d’un autre immeuble déjà détruit pendant les deux mois de guerre ouverte entre le Hezbollah et Israël l’année dernière, dont le Hezbollah est sorti très affaibli.