Le Paris Saint-Germain (PSG) a décroché une quatrième victoire consécutive en Ligue 1 en s’imposant à Lyon (3-2), dimanche 23 février, en clôture de la 23ᵉ journée. Si la rencontre a été maîtrisée par le club de la capitale, l’Olympique lyonnais (OL) a tenté de renverser le destin dans les ultimes instants. Grâce au doublé d’Achraf Hakimi et au but inscrit par Ousmane Dembélé, le PSG s’était toutefois mis à l’abri du retour des Lyonnais, buteurs à deux reprises dans les dix dernières minutes du match.
Solides leaders et toujours invaincus en championnat, les Parisiens, qui ont aussi balayé Brest en Ligue des Champions (7-0), mercredi, comptent désormais treize points d’avance sur l’Olymique de Marseille (OM, deuxième), battu samedi à Auxerre (0-3), et seize sur l’OGC Nice (troisième).
De son côté, l’OL se heurte une nouvelle fois à son plafond de verre : le Top 5 de la Ligue 1. Sixième, le club accuse sept longueurs de retard sur les Niçois – les seuls qu’ils ont pu battre (4-1, en décembre 2024) parmi ceux qui sont aux cinq premières places du classement et alors que les Azuréens n’en faisaient pas partie à l’époque – et cinq sur les Lillois, quatrièmes et barragistes pour la Ligue des champions, la « C1 » étant l’objectif avoué des Rhodaniens – un horizon qui apparaît encore bien lointain.
Invectives entre les présidents lyonnais et parisien
La semaine avant le match avait été animée par les révélations concernant les invectives entre les présidents lyonnais, John Textor, et son homologue parisien, Nasser Al-Khelaïfi, à l’occasion d’une réunion à la Ligue de football professionnel (LFP) sur les droits télévisuels qui s’était tenue en juillet 2024. Le premier avait alors estimé que le second était un « tyran » avant que le Qatari ne rétorque à l’Américain qu’il était un « cow-boy venu de nulle part ».
C’est d’ailleurs avec un chapeau de cow-boy que JohnTextor s’est présenté sur la pelouse pendant l’échauffement des deux équipes et qu’il a salué l’une des tribunes avant qu’une bande-annonce ne soit diffusée sur les écrans géants du stade avec pour thème… le western. De son côté, Nasser Al-Khelaïfi était absent du Groupama Stadium. Selon son entourage, retenu à Doha pour le tournoi de tennis ATP, il n’avait jamais eu l’intention de venir.
Dimanche soir, sur une nouvelle pelouse installée cette semaine, la première période a été assez terne entre une formation parisienne ultradominatrice avec 75 % de possession du ballon (et même jusqu’à 86 %) – sans qu’elle puisse en faire grand-chose – face à une équipe lyonnaise bien regroupée, ne laissant que très peu d’espaces et réduite à opérer sur quelques contres. Mais la rencontre s’est emballée après la mi-temps. Achraf Hakimi a logiquement ouvert la marque (1-0, 53ᵉ) en reprenant, seul, un centre délivré par l’ancien lyonnais Bradley Barcola, hué comme l’an dernier sur chaque prise de balle.
L’espoir lyonnais en fin de partie
En fin de partie, après que Rayan Cherki a redonné l’espoir à tout un stade en concluant victorieusement un débordement de Georges Mikautadze (1-2, 83ᵉ), Hakimi réalisait le doublé en convertissant une magnifique action collective lancée par Nuno Mendez et relayée par Ramos puis par Lee Kang-in (3-1, 85ᵉ).
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Entre-temps, Ousmane Dembele, Parisien le plus dangereux en première période avait porté le score à 2-0 sur une action individuelle (59ᵉ), inscrivant ainsi son dix-septième but de la saison en championnat. Il a marqué lors de chacune de ses sept dernières titularisations en Ligue 1. L’international aurait même pu trouver l’ouverture en première période sans le sauvetage sur sa ligne de Clinton Mata (13ᵉ). Dembélé a aussi manqué de peu de reprendre une passe de Khvicha Kvaratskhelia après un bon travail de Bradley Barcola (26ᵉ).
De son côté, Gianluigi Donnarumma a détourné un tir de Saël Kumbedi, dans un angle fermé (29ᵉ), puis en seconde période, s’est interposé sur une bonne frappe de Tanner Tessmann (66ᵉ) avant une double parade sur deux tentatives successives de Mikautadze et Ainsley Maitland-Niles (89ᵉ). Mais dans le temps additionnel, alors que l’affaire semblait scellée, Corentin Tolisso, de la tête, à la réception d’un centre de Maitland-Niles, réduisait de nouveau la marque (2-3, 90ᵉ+2), maintenant jusqu’au bout la pression sur le PSG.