Le stade Pierre-Mauroy s’est éteint, peu à peu, à mesure que le LOSC perdait le fil de la rencontre, son avantage au score et ses rêves de disputer le premier quart de finale de Ligue des champions de son histoire. D’incandescent en début de match, magnifié par les 50 000 supporteurs lillois, l’écrin de Villeneuve-d’Ascq s’est désempli dans le silence, mercredi 12 mars, à l’issue de la défaite des Dogues face au Borussia Dortmund en huitièmes de finale retour (1-2).
La déception est à la hauteur de l’enjeu : immense. Le match aller porteur d’espoirs (1-1), les exploits contre le Real Madrid (1-0) et l’Atlético (3-1) plus tôt dans la saison, ce sentiment de lévitation à chaque match de C1… Tout portait à croire qu’il s’agissait de la saison ou jamais pour le faire. Au lieu de cela, comme en 2007 et en 2021, les Lillois ont buté sur ce maudit plafond de verre des huitièmes de finale qui continue de les tourmenter.
La première période avait pourtant laissé entrevoir une issue radieuse. Les Dogues n’avaient pas réalisé quarante-cinq minutes flamboyantes, loin de là, mais ils semblaient épaulés par la providence. Grâce à la bévue de Gregor Kobel, qui a maladroitement laissé filer le ballon entre ses jambes, Jonathan David avait ouvert le score (5ᵉ). La suite fut plus miraculeuse encore, entre le sauvetage sur sa ligne d’Alexsandro (17ᵉ), les parades insensées de Lucas Chevalier (19ᵉ, 20ᵉ) et cet immense cafouillage marqué par un nouveau dégagement devant ses buts de Benjamin André (20ᵉ).
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