Un constat sévère… pour peu de conséquences. Dimanche 23 novembre, le comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) a adopté un rapport de son secrétariat qui documente de nombreux cas d’importations problématiques d’animaux par deux structures indiennes situées dans le Gujarat : le Radhe Krishna Temple Elephant Welfare Trust et le Greens Zoological, Rescue and Rehabilitation Centre.
Ces établissements, propriété de Mukesh Ambani, l’homme le plus riche d’Asie, forment le complexe privé de Vantara (« l’étoile de la jungle »), devenu en quelques années le plus grand parc animalier au monde, comptant plusieurs dizaines de milliers de spécimens.
Ces deux structures ont acquis en nombre des espèces inscrites sur l’annexe I de la Cites pour lesquelles les importations sont très strictement encadrées. Or, la vérification de l’origine des animaux n’a pas été suffisante dans de nombreux cas, souligne le rapport adopté par consensus, lors d’une réunion à Samarcande (Ouzbékistan), et les autorités indiennes ont manqué de « diligence » dans les permis accordés.
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