Le télescopage de l’actualité est venu offrir un saisissant raccourci des sévères difficultés que traverse actuellement le secteur automobile européen. D’un côté, quatre anciens hauts cadres de Volkswagen ont été condamnés sévèrement, lundi 26 mai, dans la vieille affaire du « dieselgate ». De l’autre, le chinois BYD a annoncé qu’il accélérait sa guerre des prix en Chine, confirmant sa stratégie extrêmement agressive de conquête du monde. En Europe, ses ventes, bien qu’encore faibles, ont quadruplé en avril. Le déclin du vieux monde automobile ne pouvait être mieux résumé…
Les condamnations dans le « dieselgate », par le tribunal régional de Braunschweig, en Basse-Saxe, sont lourdes : quatre ans et demi de prison pour Jens Hadler, qui était à la tête de la division diesel de Volkswagen ; deux ans et sept mois pour Hanno Jelden, l’un des ingénieurs les plus hauts dans la hiérarchie ; des verdicts d’un peu plus d’un an de prison avec sursis pour deux autres anciens cadres.
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